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A Gilles Simeoni et à ses colistiers de Pè a Corsica

Cars amics,
Caras amigas,
Le résultat que vous obtenez pour ces élections territoriales nous redonne  de l’espoir et il en redonnera aux corses sans aucun doute.

 

Cette victoire est historique. Certes, sur le continent et dans les médias parisiens on ne semblait pas savoir comment parler de vous et de votre résultat. Ce n’est pas nouveau, et finalement c’est plutôt bon signe. Cela veut dire que votre victoire est nouvelle dans le paysage politique.

 

En plus, en pleine crise du politique, vous êtes porteur d’un projet qui peut sans aucun doute répondre aux défis du moment, qu’ils soient écologiques, politiques, économiques et culturels.

 

Plus de pouvoir, plus d’initiatives pour les Corses sur leur île, plus de respect pour votre langue et votre culture, c’est un signe positif qui est envoyé à tous les démocrates en France et en Europe.

 

Amistats occitanas

 

Visca Corsega e endavant !

 

David Grosclaude
Pour le secrétariat fédéral du Partit Occitan

GS 20151214-A Gilles Simeoni et ses colistiers

E l’aiga que contunha de pujar ! Et l’eau continue de monter !

Pas de région pour le FN ! Pourtant l’eau continue de monter. La digue que certains se félicitent d’avoir construite est-elle vraiment solide ? N’est-elle pas construite avec de vielles pierres ou peut être même rien que du sable ?

Lo FN n’a pas nada region : tant de bon ! Los partits tradicionaus qu’an hauçat la diga entà empachar l’aigat mes qu’ac an hèit dab pèiras de las vielhas e dilhèu sonque dab sable. L’aiga que contunha de pujar. Lo segond torn qu’a amuishat que l’extrema dreta tanben qu’avèva resèrvas de votz en los abstencionistas. E las paraulas de’us qui disen au ser de las eleccions qu’an comprés la leçon e que non cau pas mei har politica com abans, qu’arriban tard ; que vienen sustot d’aqueths qui non son pas guarits deus maus qui son a l’origina de la crisi politica e qui non pòrtan pas nat projècte.

 

LIRE LA SUITE : http://david-grosclaude.com/2015/12/14/e-laiga-que-contunha-de-pujar/

Message de Patric Roux

Patric Roux a été élu conseiller régional le dimanche 13 décembre en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Voici un message qu’il a souhaité adressé aux occitanistes :

 

Les élections régionales viennent de se clôturer.

 

Les cartes sont partout profondément rebattues : 7 régions à droite ; le FN s’avère dans l’incapacité de prendre une Assemblée malgré 6,4 millions de voix ; les régionalistes corses l’emportent haut la main.

 

Dans notre région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, la jonction des listes Nouveau monde conduite par Gérard Onesta et Notre sud conduite par Carole Delga ont permis de battre franchement la droite et le FN. Néanmoins, sa progression historique doit imposer humilité, réflexion et capacité à modifier en profondeur les pratiques politiques, la relation aux citoyens, le respect des engagements.

 

Pour ce qui relève de l’occitanisme, seule notre région conserve un conseiller régional avec mon élection.

 

Je salue le travail accompli par mes amis Guilhem Latrubesse, David Grosclaude, Gustave Alirol, Anne-Marie Hautant et Hervé Guerrera au cours de la dernière mandature. Ils ont partout fait avancer, et parfois dans des conditions difficiles, la question occitane dans leur assemblées régionales respectives. Nous continuerons bien évidemment à travailler ensemble, sous d’autres formes… Mais je sais pouvoir compter sur leur expérience et leurs compétences, et d’une manière plus générale tout simplement compter sur eux.

 

C’est donc une page qui se tourne et les chantiers sont immenses.

 

Il est encore trop tôt pour dire quelles seront mes responsabilités au sein de la future assemblée régionale. C’est le 4 janvier prochain qui verra l’installation de l’Assemblée. D’ici là, je ne serai pas au repos. Je vais multiplier les contacts, les consultations pour marquer ma volonté d’être dans une relation forte avec les acteurs de l’occitanisme et d’en être le porte-parole naturel.

 

Caduna e cadun poirà comptar amb mon engatjament sincèr per nòstra lenga, nòstra cultura, nòstre país. Vòstre sosten serà indispensable.

 

Dins l’espèra d’avançar amassa,

Amistosament,

Patric Roux

Patric Roux élu en LRMP

Les résultats définitifs parvenus ce soir confirment l’élection de Patric Roux dans l’Aude, nouveau conseiller régional du Partit Occitan.

« Amb Guilhèm Latrubesse a Tolosa ont venem d’aprener mon eleccion coma Conselher Regional. Sem astros de mantener la plaça de l’occitanisme politic dins la fufura amassada. Sem tanben astroses d’aver assegurar lo baratge facia al FN !
A lèu-lèu e ara, al trabalh ! »

Faire échec au Front National : Construire une nouvelle région et un nouveau monde en commun

La liste Nouveau Monde en Commun conduite par Gérard Onesta a décidé de se regrouper avec la liste de Carole Delga.

L’extrême droite est arrivée en tête. Le danger qu’elle fasse main basse sur la région a imposé un esprit de responsabilité face à la gravité de la situation. Il ne s’agit pas d’un ralliement mais d’une addition nécessaire.

Notre rassemblement, citoyen, écologiste et solidaire, Nouveau Monde En Commun, a développé de nombreuses propositions alternatives pendant la campagne. Nous continuons donc à être indépendants du gouvernement. Nous agirons dans le Conseil Régional contre l’austérité, pour une autre redistribution des richesses, pour davantage de services publics de proximité, pour la promotion de nos cultures occitane et catalane, pour une mise en place programmée de la transition écologique et une relation permanente des élu-es avec les citoyen-nes autour de la charte éthique et démocratique qui a été au cœur de nos propositions.

Il faut maintenant desserrer l’étau de la menace haineuse et réactionnaire qui nous étouffe, redonner un nouvel espoir.

Nous agirons, au quotidien pour que les urgences sociales, les préoccupations écologiques et les attentes démocratiques soient prises en considération et représentées à la Région. En cas de victoire au second tour de la liste de regroupement conduite par Carole Delga, 27 élus porteront au conseil régional le programme de premier tour de la liste Nouveau Monde en commun. Ils pourront influer fortement pour des choix qui amélioreront la notre vie quotidienne.

Nouveau Monde En Commun appelle donc à se mobiliser pour faire échec à l’extrême droite qui sème la haine et organise la division mortifère au sein de notre peuple.

Nouveau Monde En Commun appelle à faire vivre nos valeurs de Convivéncia , nos valeurs de solidarité et de fraternité, de vivre ensemble, pour toutes et tous sur l’ensemble de nos territoires et de nos quartiers.

Dimanche 13 décembre, pour battre la droite et l’extrême droite, il est de la responsabilité de toutes et tous de se mobiliser en votant pour la liste de rassemblement conduite par Carole Delga.

Régionales : nos régions sont dévastées par l’extrême-droite

Les élections régionales sont marquées une percée inquiétante du front national : nous vivons un moment de dévastation politique.

En arrivant en tête dans 2 des 4 régions occitanes, ces résultats montrent que les partis doivent s’interroger sur les vraies raisons de ce vote. Les manières de faire de la politique doivent être complètement revues pour espérer arrêter la progression de ce vote de rejet. En parallèle, avec 1 électeur sur 2, l’abstention reste toujours importante : le désintérêt pour la politique reste présent.

Dans ce contexte, le Partit Occitan souhaitait premièrement remercier les électrices et les électeurs qui se sont mobilisés derrière les candidat-e-s occitanistes. Dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, le rassemblement a permis de faire un score à 2 chiffres (10,26%) permettant un maintien au second tour. Dans la région Provence, avec 16,59%, la liste se retire pour faire barrage à l’extrême-droite. Enfin, en Aquitaine, avec un score honorable de 1,85%, les candidats ne seront pas présents au 2nd tour.

Il reste maintenant une semaine pour faire en sorte que nos régions occitanes ne perdent pas nos valeurs de convivencia, de paratge. La couleur politique des futures régions dépend de l’implication des citoyen-ne-s. Nous ferons en sorte de les impliquer dans la durée.

Le discours de Patric Roux lors du meeting Nouveau Monde

Ce jeudi 3 décembre, Gérard Onesta et les candidats Nouveau Monde pour les régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées tenaient leur dernier meeting avant le vote qui aura lieu dimanche 6 décembre. Devant les 2000 personnes présentes, Patric Roux secrétaire fédéral du Partit Occitan et tête de liste départementale dans l’Aude est intervenu sur la partie du programme de Nouveau Monde consacrée à la culture.


Meeting Tlse 03 déc. 2015 Part… par nouveaumondeencommun

Ils sont nombreux les artistes, les femmes et les hommes qui ont choisi d’apporter leur soutien à NOUVEAU MONDE, et je crois que ça n’est pas un hasard !

 

Pour nous tous, la culture n’est pas un supplément d’âme, mais un pilier essentiel du développement durable parce qu’elle est une nécessité, et même une nécessité vitale !

 

En ces temps de crise sociale et démocratique : pourrions-nous vraiment nous en passer ? Evidemment non et ça tombe bien, pour nous la culture est aussi une priorité politique !

 

Celle que nous défendons est à l’image de la Région que nous voulons : plurielle, populaire, ouverte, métisse et ancrée dans nos racines.

 

Avez vous senti le malaise à droite, chez notre 100 % aveyronnais Dominique Reynié, quand on parle de culture ? Pour lui comme pour tous les amis de Sarkozy, c’est une simple ligne budgétaire… une variable d’ajustement. Même dans les rangs de Carole Delga : ils nous demandent déjà combien ça va coûter et comment on va financer ?  Ce qu’il faut leur répondre ce dimanche, c’est que la culture, ce sont d’abord des emplois. 52 000 dans cette région, presque autant que le secteur aéronautique.

 

C’est que la culture, ce sont des milliers de bénévoles qui se mobilisent dans les associations, les festivals, sur le terrain. Ce sont les artistes, les créateurs, les diffuseurs. Ce sont aussi tous ces techniciens, ces intermittents qui luttent depuis des années pour survivre. Je suis directeur de productions culturelles, et je peux vous garantir que sans eux, la culture, ça n’est plus rien.

 

Je vous propose d’applaudir leur combat car c’est pour chacun de nous qu’ils résistent !

 

Faire de la politique, vous le savez, c’est faire des choix.

 

Nous sommes aujourd’hui les seuls à dénoncer les baisses de dotation, tant de la part de l’Etat que du Conseil Régional.  Nous sommes les seuls à affirmer que nous rétablirons les crédits amputés depuis 10 ans !

 

Ces choix, nous les assumerons ! Et si certains nous les contestent, qu’ils nous chiffrent alors le coût social et humain de l’ignorance !

 

C’est pour cela que nous accompagnerons la structuration des filières dans le théâtre, l’édition, les musiques actuelles, comme dans l’audio-visuel. Et que nous défendrons un vrai maillage culturel du territoire, un service public régional pour aider les compagnies, les petites structures, l’éducation populaire. Nous créerons un pôle de ressources pour l’organisation d’éco-festivals.

 

Nous soutiendrons le réseau des librairies indépendantes et l’économie du livre, le développement des médias indépendants avec un service public régional de l’audiovisuel et notamment une véritable télévision, régionale, indispensable, à notre démocratie.

 

Les cultures occitanes et catalanes auront leur place légitime.

 

Notre région, cette terre d’accueil est riche de sa diversité. C’est ici, sur nos terres occitanes que fut pensée et érigée le concept de la Convivéncia, c’est-à-dire du vivre-ensemble. Nous en ferons une véritable richesse parce qu’on ne saurait défendre la diversité biologique sans défendre la diversité linguistique et culturelle.

 

Si nous agissons contre le réchauffement climatique, nous agirons  aussi contre le refroidissement culturel !

 

Aimé Césaire disait : “La culture, c’est tout ce que l’homme a inventé pour rendre le monde vivable et la mort affrontable.” C’est la seule raison d’être de la politique et de la société. C’est elle qui fonde la civilisation.

 

Nous la considérons comme l’antidote à la perte de repères, à la crise de sens qui mène au repli, au rejet de l’autre, à la dérive sécuritaire, à l’état d’urgence et au nationalisme !

Chers amis, nous sommes face à une immense responsabilité, un défi que nous sommes les seuls à pouvoir relever. L’extrême-droite a le vent en poupe. Un vent dangereux souffle à nos portes. Mais je le dis : Monsieur Alliot, vous ne parviendrez à vos fins. Ni dans trois jours, ni dans six ans, ni jamais. Parce que nous sommes là et que nous ne lâcherons rien ! Comme le dit Gérard Onesta, face à la montée de l’extrême droite, nous sommes l’antidote.

 

Saviez-vous qu’ici, dans cette ville de Toulouse, les lois et les coutumes stipulaient que tout étranger devenait Toulousain de droit une fois passées les portes de la ville ?  Une tradition qui a existé jusqu’aux républicains espagnols qui ont fait de Toulouse la capitale de leur exil.

 

C’est cela, la tradition de convivéncia occitane et que nous voulons promouvoir. Alors que le maire de Toulouse veut expulser aux Izards les réfugiés Syriens, ceux qui ont vécu quotidiennement l’horreur d’une guerre bien réelle, nous proposons de faire de cette région un modèle d’intégration, de tolérance et de respect. Un modèle de solidarité ouvert à toutes les influences du monde.

 

En puisant dans notre culture, nous trouverons les armes contre les inégalités, contre les discriminations qui sont le terreau de la division, de la stigmatisation et finalement du terrorisme !

 

Nous pouvons virer en tête de la gauche dimanche soir.

 

Ce que nous proposons est à la fois révolutionnaire et très concret. Volèm viure, trabalhar e decidir al pais.

 

OUI, nous voulons pouvoir vivre, travailler et décider au pays. Nous voulons une région hors TAFTA. Nous voulons une région qui soutienne les emplois socialement utiles, écologiquement responsables. Nous voulons des services publics qui fixent l’activité et la vie de nos territoires. Nous voulons une région fière d’elle-même et tournée vers l’Europe et le monde.

 

Nous voulons prendre notre avenir en main !

 

Le pays tout entier nous observe et en tant qu’occitaniste, je suis fier de participer à cette gauche, celle qui ne renonce pas.

 

Cette région, l’Occitanie-Catalogne que nous voulons, c’est la vraie République, celle qui ne renie ni la liberté, ni l’égalité, ni la fraternité.

 

Chers amis, chers camarades, nous sommes la seule gauche !

 

 

 

Mobilisation pour les élections régionales

La gestion des régions est un enjeu de démocratie local, mais également global vu leur élargissement[1]. Cette tribune attire l’attention sur les discriminations dont fait l’objet dans cette campagne la gauche critique, dans ses diverses composantes. Ces manquements ne peuvent que servir les forces réactionnaires.

                                 Un contexte socio-politique sinistré

Les élections des 6 et 13 décembre 2015 s’inscrivent dans un contexte de nette progression de l’abstentionnisme et des replis identitaires, résultantes d’une politique de redistribution souvent inefficace et injuste. A cela s’ajoute l’actualité des attentats parisiens et de l’état d’urgence, qui a imposé un coup d’arrêt au débat citoyen. Cela dit, du fait du matraquage des médias dominants qui alimentent la paranoïa sécuritaire, toutes les listes ne sont pas logées à la même enseigne. Les organisations politiques les plus favorables à un redoublement guerrier enregistrent des hausses de popularité inversement proportionnelles à leur degré de responsabilité dans les passifs déplorés. Pendant ce temps, le mouvement social, écologique et citoyen est partiellement muselé du fait du maintien abusif de l’état d’urgence suite aux attentats djihadistes. Force est de constater que les règles du jeu ont changé et sont en partie pipées.

               Halte à l’OPA d’une extrême-droite xénophobe et nationaliste

La marginalisation des listes de la gauche critique est renforcée également par les prédictions médiatiques concernant un « raz de marée » frontiste. Il est temps d’établir les responsabilités de la présidence Hollande, suite à celle de N Sarkozy, dans la progression de l’extrême-droite. Il est temps de rétablir certaines vérités fondamentales.

Le FN est le premier parti de France depuis les élections européennes de 2014. Un bilan est à effectuer d’une année de gestion de cette nouvelle donne: le recul de l’influence française au Parlement européen est un fait trop occulté dans le débat hexagonal, quoique symboliquement et politiquement grave. Cette expérience va t’elle se répéter à l’échelle régionale?

« On vous l’avait bien dit » ou le FN prophète de malheur: à cette géo-politique nationaliste et xénophobe, que met scrupuleusement en application le gouvernement Valls-Cazeneuve-Le Drian, nous devons opposer un programme de politique étrangère, militaire, industrielle (d’armement), migratoire et de coopération décolonisé, mieux contrôlé et plus démocratique.

Le FN apparaît en fait comme l’inconscient débridé et irresponsable d’un Etat-nation devenu en partie hors de contrôle. Il reste à construire une résistance citoyenne organisée à l’égard des dérives d’abord austéritaires, puis autoritaires et militarisées de la présidence Hollande, qui s’avèrent autant d’applications d’éléments de programme frontiste ou des droites.

 

 

         Régions et quartiers populaires : l’unité du peuple dans la diversité de ses composantes territoriales

Les régions, quasi-entièrement à gauche depuis l’aventure sarkozyste, se sont avérées des boucliers, même partiellement, à l’égard de la politique austéritaire menée par l’exécutif. La possibilité d’un retour de certaines à la droite, voire de la conquête de certaines par le FN, phénomènes qui succéderaient au retour du Sénat dans l’escarcelle de la droite, s’explique d’abord par les dérives gouvernementales. L’authentique unité nationale, celle du peuple, est forte de la diversité de ses composantes territoriales et des contrepoids culturels et politiques qu’elles alimentent, outre-mer comme en métropole. Ce n’est pas celle qui s’épanche en propagande cocardière, au motif de la compassion à cultiver à l’égard des victimes collatérales d’un conflit Nord-Sud qui ne dit pas son nom.

La marche pour la dignité et les commémorations des dix ans des révoltes des banlieues (en 2005) l’ont enseigné : le maintien de la concorde civile et de la démocratie en France passe par l’arrêt des politiques de racialisation et xénophobes qui alimentent, dans un contexte de chômage endémique, les discriminations à l’égard des citoyen-nes et jeunes des quartiers populaires et multi-ethniques, et par voie de conséquence les radicalisations djihadistes.

La mobilisation des citoyen-ne-s et des jeunes est indispensable pour que cette échéance électorale ne soit pas l’occasion d’une nouvelle catastrophe politique. Après la réussite des actions écologistes malgré l’état d’urgence dans le cadre de la COP21, il s’agit de redoubler l’essai. En dépend la construction d’alternatives viables et pérennes à la gestion de crise menée par l’oligarchie néo-libérale et autoritaire.


 

Signataires : Karine Ballon documentaliste (Grenoble, 38), Franc Bardou poète et enseignant (Auterive, 31), Jean-Claude Bauduret ingénieur (Lectoure, 32), Adda Bekkouche juriste (Colombes, 92), Martine Boudet enseignante (Toulouse, 31), Marc Brunet enseignant (Cavaillon, 84), Christian Delarue cadre administratif (Rennes, 35), Monique Demare enseignante (Frangy, 74), Tosse Ekue animateur culturel (Toulouse, 31), Yann Fiévet socio-économiste (Ile de France), Claude Garcia médecin du travail (Toulouse, 31), Jérôme Gleizes, universitaire (Paris, 75), Agnès Jouan retraitée fonction publique syndicaliste (Paris, 75), Georges Labouysse historien (Toulouse, 31), Evelyne Perrin sociologue (Ile de France), Jean-François Pin responsable d’associations citoyennes (Ile de France), Gérard Tautil enseignant (Signes, 83), Béatrice Turpin cinéaste (Paris), Jean-Paul Vanhoove retraité (Ile de France), Mireille Wolff enseignante (Ile de France)

 

[1] Les régions ont pour fonction de gérer l’environnement et la transition énergétique, les parcs naturels, l’aménagement du territoire, les transports, la répartition des fonds structurels européens, le développement économique (innovation, enseignement supérieur et recherche), la formation professionnelle, les lycées, la culture, le sport, la politique de la ville.

MediaPart – Patric Roux, une « confiance absolue en Gérard Onesta »

Dans le sud-ouest, Gérard Onesta, le rassembleur, se révèle comme la surprise des régionales

 

À la tête d’une liste d’union aux régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, Gérard Onesta est un militant écologiste de longue date. Sa sincérité est reconnue même par ses adversaires. Député européen assidu, il préfère le parlement et le terrain que les plateaux télé. La surprise possible des régionales. 

Toulouse, reportage

« On dit bien vrai qu’un honnête homme, c’est un homme mêlé », disait Montaigne. Mêlé aux autres, Gérard Onesta l’est pour le moins, à la tête d’une liste d’union pour les régionales où se côtoient écologistes et communistes, intellectuels et régionalistes« Il est parfaitement légitime, ce n’est pas un leader bonapartiste, il a un vrai souci de campagne collective », assure Serge Regourd, professeur de droit, qu’il a convaincu d’entrer en politique et de rejoindre sa liste.

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Derniers jours pour convaincre de l’avenir de nos régions !

Dimanche prochain, premier tour des élections régionales

 

Pour le Partit Occitan, le scrutin est d’importance, et nos candidat-e-s sont présents dans 3 des 4 régions occitanes. Ils sont sur les listes qui portent le mieux nos idées et qui correspondent à des réalités politiques : un rassemblement avec les socialistes en Provence pour faire front à l’extrême-droite, un rassemblement citoyen dans la grande Aquitaine quand les partenaires ont opté pour une stratégie individualiste, un rassemblement large avec les écolos et le front de gauche dans le grand Languedoc pour construire une alternative à la gauche gouvernementale.
Pourtant, jamais une élection n’aura suscité autant peu de débat : un calendrier étrange (nous n’avions pas voté en décembre depuis plus de 50 ans) et une réforme territoriale complètement improvisée (rien n’est prêt pour faire fonctionner les régions au 1er janvier). Ajoutons à cela, des évènements tragiques à Paris mais aussi partout dans le monde, suivi d’un état d’urgence qui s’éternise et qui interdit les rassemblements citoyens. C’en est fini du débat public sur les vrais enjeux régionaux.
Le point essentiel qui doit nous guider, c’est de conserver nos idéaux de convivéncia, de paratge dans une société que nous devons faire évoluer. Chacun de nos candidat-e-s s’est engagé à porter ce message humaniste. Nous comptons sur chacun de vous pour le relayer au fond des urnes les dimanche 6 et 13 décembre.

Guilhèm Latrubesse, secrétaire fédéral du Partit Occitan