Archives de catégorie : En dirècte

Pour le maintien du budget Culture en Midi-Pyrénées

Guilhèm Latrubesse, conseiller régional de Midi-Pyrénées a présenté lors de la dernière session plénière un amendement visant à maintenir les budgets occtroyés par la région aux actions culturelles. Voici le texte de son intervention :

 

Maintenir le budget culture sur l’investissement et sur le fonctionnement

Pourquoi ces amendements ?

Tout d’abord, la culture en Midi-Pyrénées, c’est 35 000 emplois culturels : des artistes, des techniciens, des éditeurs, des société de production, des animateurs, etc.
La culture en Midi-Pyrénées, c’est l’attractivité de nos territoires tant pour le tourisme que pour le développement local, l’enracinement de nos entreprises

Cité dans un rapport de l’Inspection Général des Affaires Culturelles fin 2013, la région Centre précisait que « le développement culturel est une source de plus-value pour la société toute entière […], il est aussi source de plus-value dans tous les secteurs de l’économie : un effet levier sur le P.I.B. et l’emploi, une matière première pour la créativité économique et un formidable outil de promotion pour le développement touristique ».

Pour la construction de notre budget, la culture ne peut pas être une variable d’ajustement.

Nous souhaitons que la région maintienne son niveau d’investissement dans le spectacle vivant, la production audiovisuelle, mais aussi dans la valorisation de nos monuments, nos musées, notre patrimoine matériel et immatériel.

Pour l’aménagement culturel de proximité, nous proposons de financer un appel à projet pour des manifestations culturelles de taille moyenne, sur le fonctionnement. Ces appels à projet fonctionnent bien dans d’autres services (Midi-Pyrénées pour tous sur le handicap) ou dans d’autres régions (Total Festum en Languedoc-Roussillon). Des critères de mutualisation, d’implication sur un territoire à l’année, de pérennité d’emploi sont à définir.

Je voudrais conclure que la culture, surtout en temps de crise, c’est ce qui permet de créer du lien entre les femmes et les hommes de notre région, c’est ce qui nous rassemble.

Dans une période où le rejet de l’autre tend à progresser, il est d’autant plus urgent de partager la richesse de toute la diversité des cultures de notre région.

« Si vous trouvez que la culture coûte cher, essayez l’ignorance » nous proposent certains. Je vous laisse donc faire votre propre choix.

 

 

 

Un nouveau Schéma Régional de Développement de l’Occitan en Midi-Pyrénées

Guilhèm Latrubesse, conseiller régional de Midi-Pyrénées, a présenté le nouveau Schéma Régional de Développement de l’Occitan au cours de la dernière assemblée plénière du Conseil régional.

 

Présentation du Schéma Régional de Développement de l’Occitan

Je remercie Dominique Salomon pour sa présentation. Il est important lorsque l’on définit une feuille de route pour quelques années de questionner notre histoire, de penser ce que nous souhaitons partager et pourquoi nous menons ces politiques publiques.

Ce n’est pas le schéma régional de l’occident, même si ce clin d’œil fait à Nadia Pellefigue me permet de replacer l’occitan en tant que un lien entre le monde occidental et le monde arabe, entre la méditerranée et l’océan atlantique. Les troubadours s’inspirent de la poésie arabe, le clocher de Saint-Sernin à Toulouse s’inspire de l’architecture du royaume al-andalus et nous devons poursuivre ces liens autour d’un large bassin méditerranéen.

Le schéma qui vous a été remis entre les mains ne s’appelle pas encore « Schéma Régional de Développement de l’Occitan ». Si notre institution mène une politique volontariste en la matière au travers de nombreuses actions, c’est bien pour faire du développement, même si nous savons que les prochaines années seront contraintes budgétairement.

Ce schéma est le 2ème schéma, le premier sur la période 2008-2014 et sans nul doute le dernier de Midi-Pyrénées. Il se verra transformé au cours de la prochaine mandature pour intégrer la dynamique languedocienne.

Les points clés du bilan du 1er schéma sont très positifs :
–       Création d’un nouvel espace de dialogue entre les collectivités, l’Etat et les associations structurées au niveau régional et plus récemment au niveau interrégional avec Languedoc-Roussillon, mais aussi Aquitaine, Limousin, Auvergne, Rhône-Alpes
–       Progrès significatif sur la transmission, notamment à l’école. Enseignement bilingue 1 sur 70 contre 1 sur 110 il y 6 ans. 70 000 élèves bénéficient d’un enseignement en langue occitane
–       Progrès significatif sur les outils numériques : dictionnaire & conjugueur en ligne, doublage de dessins animés et télévision occitane par internet

Ce nouveau schéma s’inscrit un contexte législatif qui a évolué, favorablement sur les langues régionales
–       2013 : loi refondation sur l’école = reconnaissance officielle du bilinguisme fr – langues régionales
–       2014 : vote proposition de loi constitutionnelle ratification charte européenne
–       2014 : loi MAPAM définit région = compétence des régions promotion langues régionales

Les objectifs du schéma visent autant le développement du nombre de locuteurs et les pratiques culturelles, l’Unesco préconise 30% – nous en sommes à 15%, mais avec un déficit chez les jeunes que de renforcer la cohésion et la personnalité de notre région

Sur les nouvelles mesures du prochain schéma,
–       Office public de la langue occitane, voté en juin conjointement avec Aquitaine. Ce Groupement d’intérêt Public attend maintenant l’arrêté ministériel ou interministériel depuis juillet 2014. Remercier Cabinet et Service du travail laborieux qui ressemble plus aux 12 travaux d’Astérix qu’à un choc de simplification qui serait le bienvenu
–       Investir de nouveau dans les outils numériques pour prendre en compte les nouveaux usages des jeunes locuteurs : traducteur en ligne, reconnaissance vocale. Facebook supporte le Breton et le Corse, OK google supporte le catalan et le basque. L’occitan devra l’être dans les prochaines années
–       Sur le volet enseignement, l’intérêt du bilinguisme, son ouverture sur le multilinguisme et son succès tant auprès des parents que des résultats scolaires des élèves doit nous inviter à le proposer plus largement aux enfants de Midi-Pyrénées
–       Sur le volet économique, l’occitan sera intégré plus fortement sur la politique touristique, nous avons eu un aperçu de cela avec la diffusion des films grands sites en occitan à Rodez pendant le festival l’Estivada devant des dizaines de milliers de personnes
–       Enfin, le volet culturel n’est pas oublié. Il s’intégrera dans les dispositifs de droit commun, je tiens à saluer le partenariat fort avec le Centre Régional des Lettres, Michel Perez nous présentera des évolutions en la matière, et enfin la poursuite des investissements vers des centres occitan de proximité dans le cadre des contrats régionaux

Antonin Perbosc, instituteur et poète occitan du Tarn-et-Garonne,  nous disait que « La fe sens òbra morta es ». Avec plus de 50 actions proposées, un budget annuel de 1,6 millions, en innovant, en mutualisant, en étant ouvert à tout le monde, aux partenariats, ce schéma permet de placer la région dans l’action en vrai pour l’occitan. Merces a tots per lo sosten a aquel texte cadre per l’accion publica regionala.

 

Guilhèm Latrubesse

Manuel Valls et la langue occitane

Manuel Valls et la langue occitane

Le premier ministre, Manuel Valls, a annoncé hier en Bretagne que le délai de reconnaissance et de contractualisation par l’État des écoles associatives qui enseignent en breton, Diwan, serait ramené de cinq ans à 18 mois.

L’Associacion deus Elegits Occitans / association des élus occitans se réjouit de cette annonce. Que l’enseignement en breton soit facilité est une excellente chose.  Nous attendons maintenant  que la même mesure soit annoncée et appliquée pour les écoles Calandreta, écoles associatives qui enseignent en occitan. Une telle mesure serait conforme aux principes d’égalité républicaine.

Après la loi de rénovation de l’école qui reconnait dans son article 40 l’enseignement bilingue, nous ne pouvons que souhaiter que le premier ministre donne un nouvel élan à l’enseignement en occitan, que ce soit dans le cadre de l’Éducation Nationale ou dans le cadre des écoles associatives laïques que sont les Calandretas.


Manuel Valls e la lenga occitana

Lo prumèr ministre, Manuel Valls, qu’anonciè ger en Bretanha que lo temps per la reconeishença e la contractualizacion de las escòlas bretonas Diwan passarà de cinc ans a 18 mes.

L’Associacion deus elegits Occitans se regaudeish d’aquera anóncia . Que l’ensenhament en breton sia facilitat ei ua causa hòrt positiva. Qu’esperam adara que la medisha decision sia anonciada e aplicada per las escòlas associativas Calandreta qui ensenhan en occitan. Ua tau mesura que seré confòrma aus principis d’egalitat republicana.

Après la lei de renovacion de l’escòla qui reconeish en lo son article 40 l’ensenhament bilingüe, que podem sonque desirar que lo prumèr ministre balhe un balanç navèth a l’ensenhament en occitan, que sia en l’encastre de l’Educacion Nacionala o en l’encastre de las escòlas associativas e laïcas Calandreta.

David Grosclaude
Président de l’Association des élus occitans

Le texte conclu à Lima sur le changement climatique

La Conférence des états,Réaffirmant que le travail du Groupe de travail ad hoc sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée sera sous la Convention et guidée par ses principes,
 
Rappelant l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2,
 
Rappelant également toutes les décisions pertinentes de la Conférence des États, notamment les décisions 1 / CP.17, 2 / CP.18 et 1 / CP.19,
 
Affirmant sa détermination à renforcer l’action de l’adaptation par le protocole, un autre instrument juridique ou solution concertée ayant force juridique en vertu de la Convention soient adoptée à la vingt et unième session de la Conférence des États (Novembre-Décembre 2015),

Rappelant les décisions 2 / CP.19 et X / CP.20 (Mécanisme international de Varsovie Pertes et dommages liés aux impacts des changements climatiques) et accueillant des progrès fait à Lima, au Pérou, en direction de la mise en œuvre du Mécanisme international de Varsovie pour les pertes et dommages liés aux impacts des changements climatiques,


Notant avec une vive préoccupation l’écart important entre l’effet global des atténuations des engagements des états en termes d’émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre par
2020 et d’émission globale voies compatibles avec avoir une chance probable de la tenue l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2 ° C ou 1,5 ° C au-dessus des niveaux pré-industriels,
1. Confirme que le Groupe de travail spécial sur la Plateforme de Durban pour une action renforcée doit compléter les travaux visés dans la décision 1 / CP.17, paragraphe 2, dès que possible afin que la Conférence des États à sa vingt et unième session adopte un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat convenu ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à toutes les États;

2. Décide que le protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force juridique en vertu de la Convention applicable à toutes les États doivent répondre d’une manière équilibrée, entre autres, à l’atténuation, l’adaptation, le financement, le développement et le transfert technologique et le renforcement des capacités, et transparence de l’action et de soutien ;

3. Souligne son engagement de parvenir à un accord ambitieux en 2015, qui reflète le principe de responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives, à la lumière des différentes circonstances nationales ;

4. Prie instamment les pays développés à fournir et mobiliser un soutien financier accru aux pays en développement pour atténuer et d’adapter des actions ambitieuses, en particulier aux états qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique; et reconnaît soutien complémentaire par d’autres États;

5. Reconnaît les progrès accomplis à Lima dans l’élaboration des éléments d’un projet de texte de négociation figurant dans l’annexe ;
 
6. Décide que le Groupe de travail spécial sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée intensifiera ses travaux, en vue de la mise à disposition d’un texte de négociation d’un protocole, un autre instrument juridique ou un résultat convenu ayant force de loi en vertu de la Convention applicable à tous États avant mai 2015 ;

7. Prie le secrétariat de communiquer le texte de négociation visée au paragraphe 6 ci-dessus aux états, conformément aux dispositions de la Convention et les règles appliquées de procédure, tout en notant que cette communication ne préjuge savoir si le résultat sera un protocole, un autre juridique instrument ou une solution concertée ayant force juridique en vertu de la Convention applicable à toutes les États ;
 
8. Note que les dispositions stipulées dans cette décision par rapport à contributions déterminées à l’échelle nationale sont destinés sans préjudice de la nature juridique et le contenu des contributions fixées au plan national visant des États ou au contenu du protocole, un autre instrument juridique ou le résultat d’accord avec juridique vigueur en vertu de la Convention applicable à toutes les états ;
 
9. Réitère son invitation à chacune des États à communiquer au secrétariat de sa contribution définies au niveau national destiné à atteindre l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2 ;

10. Convient que la contribution définie au niveau national de chaque état en vue d’atteindre l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2 représentera une progression au-delà de l’engagement actuel de cet État ;

11. Décide également que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement peuvent communiquer des informations sur les stratégies, plans et actions pour le développement de faibles émissions de gaz à effet de serre reflétant leurs circonstances particulières dans le contexte des contributions déterminées à l’échelle nationale destinés ;

12. Invite toutes les états à envisager de communiquer leurs engagements dans la planification d’adaptation ou envisager d’inclure une composante d’adaptation dans leurs contributions déterminées au niveau national destinés ;

13. Réitère son invitation à toutes les États à communiquer leurs contributions déterminées au niveau national destinées à l’avance de la vingt et unième session de la Conférence des États (par le premier trimestre de 2015 par les États prêts à le faire) d’une manière qui facilite la clarté, la transparence et la compréhension des contributions déterminées au niveau national destinés ;
 
14. Décide que les informations à fournir par les états communiquant leurs contributions déterminées au niveau national destinés, afin de faciliter la clarté, la transparence et la compréhension, peuvent inclure, le cas échéant, entre autres, des informations quantifiables sur le point de référence (y compris, le cas échéant, une année de base), temps cadres et / ou des périodes de mise en œuvre, de la portée et de la couverture, les processus de planification, les hypothèses et les approches méthodologiques, y compris ceux pour l’estimation et la comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre anthropiques et, le cas échéant, des déménagements, et comment le pays considère que sa destinée contribution déterminée au niveau national est juste et ambitieuse, à la lumière de ses circonstances nationales, et comment il contribue à la réalisation de l’objectif de la Convention tel qu’énoncé dans son article 2 ;

15. Réitère son appel aux pays développés, aux entités opérationnelles du mécanisme de financement et autres organisations en mesure de le faire à fournir un soutien pour la préparation et la communication des contributions destinées déterminés au niveau national des États qui peuvent avoir besoin d’un tel soutien ;

16. Prie le secrétariat de :

(a)    Publier sur le site de la CCNUCC les cotisations déterminées à l’échelle nationale que ce communiqué ;
(b)    Préparer pour le 1er novembre 2015 un rapport de synthèse sur l’effet global des contributions déterminées au niveau national destinés communiquées par les états d’ici le 1er Octobre 2015 ;

17. Encourage toutes les États au Protocole de Kyoto à ratifier et à mettre en œuvre l’amendement au Protocole de Kyoto de Doha;

18. Réaffirme sa volonté comme indiqué dans la décision 1 / CP.19, paragraphes 3 et 4, pour accélérer la mise en œuvre complète des décisions constituant le résultat convenu conformément à la décision 1 / CP.13 et améliorer l’ambition dans la période pré2020 afin d’assurer les plus hauts efforts d’atténuation possibles en vertu de la Convention par toutes les États;

19. Décide de poursuivre l’examen technique des possibilités avec potentiel d’atténuation élevé, y compris ceux avec adaptation, la santé et le développement durable co-bénéfices, dans la période 2015-2020, en demandant au secrétariat de:

(a)    Organiser une série de réunions techniques en séance experts pour :
 i.            Faciliter l’identification des options politiques, pratiques et technologies et dans la planification de leur mise en œuvre conformément aux priorités de développement définies au niveau national ;
ii.            Construire et utiliser les activités connexes de, et de renforcer davantage la collaboration et les synergies entre, le Comité exécutif de la technologie, le Centre de technologie climatique et réseau, le Forum de Durban sur le renforcement des capacités, le Conseil exécutif du mécanisme pour un développement propre et les entités du fonctionnement du mécanisme financier ;
iii.            Appuyer sur précédente réunions1 d’experts techniques afin de perfectionner et de se concentrer sur les options politiques réalisables ;
iv.            Fournir des possibilités significatives et régulières pour la participation effective des experts des États, les organisations internationales compétentes, la société civile, autochtones, les peuples, les femmes, les jeunes, les institutions universitaires, le secteur privé et les autorités infranationales désignés par leurs pays respectifs ;
v.            Soutenir la mise en œuvre accélérée des options de politiques et le renforcement des mesures d’atténuation, y compris par la coopération internationale ;
vi.            Faciliter l’engagement accru de toutes les États à travers l’annonce de sujets à traiter, ordres du jour et les documents connexes au moins deux mois à l’avance des réunions d’experts techniques;
(b)   Mettre à jour, après les réunions d’experts techniques visées au paragraphe 19 (a) ci-dessus, le document technique sur les bénéfices de l’atténuation des actions et des initiatives et des options pour améliorerl’ambition d’atténuation, compilation des informations fournies dans les communications des états et les organisations observatrices et les discussions tenues lors des réunions d’experts techniques et en se appuyant sur d’autres informations pertinentes sur la mise en œuvre des options politiques à tous les niveaux, y compris par la coopération multilatérale ;
(c)    Diffuser les informations visées au paragraphe 19 (b) ci-dessus, y compris en publiant un résumé pour les décideurs ;

20. Prie le Groupe de travail spécial sur la plate-forme de Durban pour une action renforcée de formuler des recommandations en matière de faire avancer le processus d’examen technique, y compris l’évaluation périodique des réunions d’experts techniques, à la Conférence des États à sa vingt et unième session ;

21. Se félicite de l’action Réunion Lima climatique de haut niveau convoquée par le Président de la Conférence des États le 11 Décembre 2014 et encourage le Secrétaire général et le président de la Conférence des États à organiser une manifestation annuelle de haut niveau sur le renforcement de la mise en œuvre des actions pour le climat ;

22. Prend note des incidences budgétaires estimées des activités à entreprendre par le secrétariat visé à cette décision et demande que les actions du secrétariat appelé par la présente décision seront menées sous réserve de la disponibilité des ressources financières.

 

Les 35 heures : efficacité économique et progrès social

Un projet de rapport d’une commission parlementaire, présidée par un député de centre-droit (UDI), a été diffusé par la presse ces jours-ci.

Cette « COMMISSION D’ENQUÊTE RELATIVE À L’IMPACT SOCIÉTAL, SOCIAL, ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA RÉDUCTION PROGRESSIVE DU TEMPS DE TRAVAIL » était chargée de dresser un bilan objectif des 35 heures.

Le texte est consultable en cliquant sur l’image ci-dessous.

Il dresse un constat sans appel :

  1. La réduction du temps de travail est une évolution historique et générale qui s’inscrit dans une tendance mondiale
  2. La réduction du temps de travail est le résultat d’une véritable demande sociale
  3. En France, la mise en oeuvre de cette réduction s’est faite sans perte de salaire
  4. La mise en oeuvre des 35 heures a entraîné la réduction du chômage
  5. La mise en oeuvre des 35 heures a permi de créer des emplois
  6. La mise en oeuvre des 35 heures a permi d’améliorer la productivité
  7. Les responsables industriels ne souhaitent pas remettre en cause les 35 heures
  8. Les 35 heures n’ont pas occasionné de surcoût sur les finances publiques
  9. Les 35 heures ont été un facteur de progrès social
  10. Une réflexion doit être menée pour améliorer certains effets néfastes, sans remettre en cause la durée du travail hebdomadaire

Délimitation des régions : une fin de non-recevoir inacceptable

Paul Molac
Député apparenté Union démocratique bretonne (UDB)
4ème circonscription du Morbihan
26 Place de la Mairie
56800 Ploërmel
02 97 70 61 72
pmolac@assemblee-nationale.fr

Contact presse : 06.31.49.68.38

 

Jeudi 20 novembre 2014

Communiqué de presse

 Délimitation des régions : une fin de non-recevoir inacceptable

 

Paul Molac, député du Morbihan apparenté Union démocratique bretonne (UDB) dénonce avec force que l’examen du Projet de loi de délimitation des Régions en deuxième lecture à l’Assemblée nationale n’ait servi qu’à confirmer le mauvais texte voté en première lecture en juillet et construit sur un postulat de départ totalement biaisé : c’est en faisant des grandes régions, que l’on fait des régions puissantes.

 

En effet, c’est la même carte à 13 régions, niant les aspirations des populations, notamment en Bretagne et en Alsace, qui a été votée alors que personne ne peut nier que plus que de leur taille, la force des régions provient de leurs compétences et de leur budget, de leur cohésion et de leur cohérence. Elle vient des citoyens s’ils se reconnaissent dans les institutions régionales.

 

Si nous avions très peu d’espoir de voir évoluer cette carte technocratique proposant des fusions bloc par bloc, nous comptions pouvoir l’améliorer démocratiquement par le bas en assouplissant un droit d’option alors totalement verrouillé. Malgré le soutien de députés Bretons de tous les bancs, le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale a exprimé une fin de non-recevoir sur le sujet, n’allant même pas jusqu’à voter mon amendement de consensus demandant de baisser le seuil d’approbation du droit d’option des 3/5è à la majorité absolue. Additionné au maintien du droit de veto de la région d’origine qui peut s’opposer au choix d’un de ses départements, ce droit d’option est un véritable leurre.

 

C’est avec détermination que je continuerai à combattre cette réforme profondément centralisatrice, qui éloignera le citoyen des centres de décision et qui ne permettra pas l’émergence des régions comme véritable acteurs de développement économique à l’image de l’Allemagne. C’était pourtant la raison-même de cette loi.

Réforme territoriale : et l’occitan dans tout ça ?

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

DE L’ASSOCIATION DES ELUS OCCITANS

Tolosa, lo 15/11/14

Réforme territoriale : et l’occitan dans tout ça ?

La délimitation des régions va être étudiée à l’assemblée nationale du 18 au 25 novembre. Si la problématique actuelle des collectivités n’est pas leur taille, mais plutôt leurs compétences et les moyens
associés
, l’Association des élus occitans rappelle son souhait de concevoir des institutions cohérentes avec les bassins de vie et les espaces culturels et linguistiques.

 

En revanche, le débat sur la compétence en politique linguistique et culturelle n’a pas été réellement ouvert pour l’instant. Le premier volet de la réforme territoriale, voté début 2014, a indiqué que les régions étaient en charge de la promotion des langues et cultures régionales. Or, nous savons que l’avenir de toute politique en faveur de la langue occitane passe par une coordination des efforts faits par les toutes les collectivités, communes, communautés de communes, départements et régions sans oublier l’Etat qui a un rôle spécifique à jouer, notamment sur l’enseignement.

 

Pour mener des politiques efficaces, les collectivités doivent avoir des moyens et des leviers financiers. Les perspectives budgétaires et les économies prévues sur les années à venir ne doivent pas conduire à mettre en péril les langues régionales sur un plan social et culturel. L’association des élus occitans compte donc mener dans les mois à venir des actions coordonnées pour peser sur les futures lois pour qu’elles puissent donner un réel avenir à l’occitan.
David Grosclaude, président

 


ASSOCIATION DES ELUS OCCITANS – Associacion dels elegits occitans
info@elegitsoccitans.eu / www.elegitsoccitans.eu
06 83 01 19 37 – 137 cité Dufaur (64 170 ARTIX)

L’Association des élus occitans a pour objectif unique la promotion de la langue et de la culture occitanes. Elle rassemble des élus de toutes tendances politiques s’engageant dans une démarche humaniste, et est ouverte aux conseillers municipaux, maires, conseillers généraux et régionaux, parlementaires français et européen élus sur le territoire de la langue occitane.

LAssociacion dels elegits occitans amassa elegits de totas tendéncias politicas. L’associacion es dubèrta als conselhèrs municipals, conses, conselhèrs generals, conselhèrs regionals, parlamentaris francés o europèus que son elegits sul territòri de la lenga occitana. L’associacion a per mira unica la promocion de la lenga e de la cultura occitanas. Los sòcis de l’associacion s’engatjan a assegurar la promocion d’una politica publica en favor de la lenga qu’es lo patrimòni de tots los que vivon sul territòri occitan.

The Association of Occitan representatives aims to promote the Occitan culture and language. It gathers various political democratic orientations in order to associate city, local and regional concilors, mayors, MP and MEP in the building of an interregional policy.

Burkina : l’appel du CADTM

Nous, mouvements sociaux, organisations et partis politiques progressistes, personnalités et citoyen-ne-s saluons avec respect et admiration le peuple burkinabè.

Nous nous réjouissons avec le peuple du Burkina de la chute de Blaise Compaoré. Bravo !

Retrouvant sa dignité, s’inspirant des périodes les plus glorieuses de son histoire, mais aussi des idéaux de Thomas Sankara, nous affirmons qu’il montre l’exemple pour l’ensemble des pays africains. Nous affirmons qu’il montre l’exemple pour l’ensemble des peuples du monde qui luttent pour leur souveraineté et leurs droits fondamentaux.

En solidarité avec le peuple burkinabè :

  • Nous condamnons fermement les actes de la France qui a exfiltré le dictateur Blaise Compoaré,
  • Nous exigeons la fin de l’impunité et par conséquent, nous exigeons que Blaise Compaoré soit rendu à la justice du Burkina Faso,
  • Nous exigeons également que les dignitaires du régime de Blaise Compaoré ne soient protégés dans aucun pays et qu’ils soient également remis à la justice du Burkina.
  • Nous dénonçons et condamnons les politiques françafricaines.
  • Nous exigeons l’annulation immédiate et sans condition la dette extérieure publique du Burkina Faso. Cette dette, en vertu du droit international, est largement odieuse et illégitime puisqu’elle a été contractée par un régime dictatorial, à son profit et en toute connaissance des créanciers.
  • Nous rappelons qu’une demande d’enquête parlementaire est déposée devant le parlement français sur l’assassinat de Thomas Sankara, et demandons qu’elle soit mise à l’ordre du jour le plus vite possible que toutes les archives de l’époque soient accessibles sans restriction.

Nous restons mobilisés avec le peuple burkinabè dans sa conquête de liberté, de justice sociale et de souveraineté.

Hasta la victoria !

Alertes sur le climat

Le groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC) a remis les conclusions de son dernier rapport (téléchargeable ici). Elles sont alarmantes.

Le Partit Occitan interpelle les élus, les décideurs publics ou privés, les lanceurs d’alerte et les citoyens à diffuser les conclusions de ce rapport pour agir dès aujourd’hui.

Extraits :

Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et, depuis les années 1950, beaucoup de changements observés sont sans précédent depuis des décennies voire des millénaires. L’atmosphère et l’océan se sont réchauffés, la couverture de neige et de glace a diminué, le niveau des mers s’est élevé et les concentrations des gaz à effet de serre ont augmenté.

Chacune des trois dernières décennies a été successivement plus chaude à la surface de la Terre que toutes les décennies précédentes depuis 1850. Les années 1983 à 2012 constituent probablement la période de 30 ans la plus chaude qu’ait connue l’hémisphère Nord depuis 1 400 ans (degré de confiance moyen).

Le réchauffement océanique constitue l’essentiel de la hausse de la quantité d’énergie emmagasinée au sein du système climatique et représente plus de 90 % de l’énergie accumulée entre 1971 et 2010 (degré de confiance élevé). Il est quasiment certain que l’océan superficiel (jusqu’à 700 m de profondeur) s’est réchauffé entre 1971 et 2010, et ce dernier s’est probablement réchauffé entre les années 1870 et 1971.

Au cours des deux dernières décennies, la masse des nappes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique a diminué, les glaciers de presque toutes les régions du globe ont continué à se réduire et l’étendue de la banquise arctique et celle du manteau neigeux de l’hémisphère Nord au printemps ont continué à diminuer (degré de confiance élevé).

Depuis le milieu du XIXe siècle, le rythme d’élévation du niveau moyen des mers est supérieur au rythme moyen des deux derniers millénaires (degré de confiance élevé). Entre 1901 et 2010, le niveau moyen des mers à l’échelle du globe s’est élevé de 0,19 m [de 0,17 à 0,21 m].

Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d’azote ont augmenté pour atteindre des niveaux sans précédent depuis au moins 800 000 ans. La concentration du dioxyde de carbone a augmenté de 40 % depuis l’époque préindustrielle. Cette augmentation s’explique en premier lieu par l’utilisation de combustibles fossiles et en second lieu par le bilan des émissions dues aux changements d’utilisation des sols. L’océan a absorbé environ 30 % des émissions anthropiques de dioxyde de carbone, ce qui a entraîné une acidification de ses eaux.

Le forçage radiatif total est positif et a conduit à une absorption nette d’énergie par le système climatique. La plus grande contribution à ce forçage radiatif provient de l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en CO2 depuis 1750.

L’influence de l’homme sur le système climatique est clairement établie, et ce, sur la base des données concernant l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, le forçage radiatif positif, le réchauffement observé et la compréhension du système climatique.

Depuis la publication du quatrième Rapport d’évaluation, les modèles climatiques ont progressé. Les modèles reproduisent les structures spatiales et tendances de température en surface observées à l’échelle des continents sur de nombreuses décennies, y compris le réchauffement relativement rapide observé depuis le milieu du XXe siècle et le refroidissement suivant immédiatement les éruptions volcaniques majeures (degré de confiance très élevé).

Effectuées à partir d’observations et de modèles, les études des changements de température, des rétroactions climatiques et des changements que subit le bilan énergétique de la Terre apportent des éléments fiables concernant l’amplitude du réchauffement de la planète en réponse au forçage passé et futur.

On détecte l’influence des activités humaines dans le réchauffement de l’atmosphère et de l’océan, dans les changements du cycle global de l’eau, dans le recul des neiges et des glaces, dans l’élévation du niveau moyen mondial des mers et dans la modification de certains extrêmes climatiques. On a gagné en certitude à ce sujet depuis le quatrième Rapport d’évaluation. Il est extrêmement probable que l’influence de l’homme est la cause principale du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle.

À la fin du XXIe siècle, l’augmentation de la température à la surface du globe sera probablement supérieure à 1,5 °C par rapport à l’époque allant de 1850 à 1900, pour tous les RCP sauf le RCP2,6. Il est probable qu’elle dépassera 2 °C selon les RCP6,0 et RCP8,5, et il est plus probable qu’improbable qu’elle dépassera 2 °C selon le RCP4,5. Dans tous les RCP envisagés à l’exception du RCP2,6, le réchauffement se poursuivra après 2100. Il continuera à présenter une variabilité interannuelle à décennale et ne sera pas uniforme d’une région à l’autre.

À l’échelle mondiale, l’océan continuera à se réchauffer au cours du XXIe siècle. De la chaleur sera absorbée à la surface et pénètrera jusqu’à l’océan profond, perturbant la circulation océanique. Le niveau moyen mondial des mers continuera à s’élever au cours du XXIe siècle. Selon tous les RCP, il est très probable que cette élévation se produira à un rythme plus rapide que celui observé entre 1971 et 2010, en raison du réchauffement accru de l’océan et de l’augmentation de perte de masse des glaciers et des nappes glaciaires.

Le changement climatique affectera les processus liés au cycle du carbone d’une manière qui amplifiera l’accroissement du CO2 atmosphérique (degré de confiance élevé). Le phénomène d’acidification de l’océan augmentera, puisque celui-ci continuera de piéger du carbone.

La crisi catalana pròva quin va mau la democracia europèa

Lo referèndum catalan, o la consultacion ciutadana deu 9 de noveme se voletz, qu’ei passada. lo resultat qu’ei clar : que i a ua hòrta volontat independentista en Catalonha e arrés non la pòden denegar.
Segur, a Madrid, lo govèrn de Mariano Rajoy que s’encapborreish a arrefusar lo resultat d’ua consultacion que jutja « antidemocratica » e que considèra com ua « operacion de propaganda ». Mes arren n’empachava lo govèrn de Madrid d’autorizar un referèndum legau, organizat de faiçon oficiau. N’ac voló pas e donc adara que’s tròba dab un problèma.
Lo govèrn catalan que’s tròba tanben acarat a un problèma : e dèu o pas organizar eleccions anticipadas au Parlament de Catalonha ? Que poderé estar ua solucion mes cambiar l’eleccion d’un parlament en referèndum non sembla pas ua bona solucion democratica.
La question qu’ei de saber a que pòt servir l’Euròpa ? Que calerà plan a un moment que las instàncias europèas se mesclen d’aqueth ahar. Pr’amor qu’ei l’estabilitat e la credibilitat de l’Euròpa qui son en jòc. Se per malastre la situacion en Catalonha e devèva virar mau, per incapacitat deu govèrn espanhòu a sortir deu son rasonament absurde qui consisteish a díser que los catalans non pòden pas decidir sols deu lor aviéner ! Que s’i passaré ? Que haré l’Euròpa ? Pr’amor l’aviéner deus catalans qu’ei l’Euròpa : arren mei.
Las arradics de la crisi que las trobam segur en ua istòria lunehèca mes tanben en eveniments mei recents. Que sufeish de’s rebrembrar quin estó contestat l’estatut d’autonomia de Catalonha, adoptat per la majoritat deus catalans e negociat per Pasqual Maragall en 2006. Segur n’èra pas l’independéncia qui vòlen daubuns uei lo dia, mes qu’èra un pas endavant. Lo poder centrau qu’ac hasó tot entà que lo Tribunau Constitucionau contestèsse aqueth estatut d’autonomia.

L’Euròpa qu’ei malauta deus Estats

Dejà a aquera epòca l’Euròpa que’s seré devuda encuentar de l’ahar. Qu’èra lo gèrmi de la crisi de uei. E qu’ei ua crisi europèa. La crisi espanhòla o se voletz la crisi catalana, o se voletz enqüèra la crisi catalano-espanhòla, qu’ei tanben nosta.
Qu’ei la crisi de la politica, deus partits classics ; qu’ei la crisi de credibilitat de las democracias europèas. Catalonha n’ei pas Cossòvo. N’ei pas tanpauc Escòcia. Los escocés qu’an votat « non » mes eths qu’an avut lo dret de votar. Hòrt de monde en Euròpa qu’an bohat en véder lo resultat escocés ; e que n’an tirat la conslusion que finalament que seré plan que los catalans avossin lo dret de votar…a condicions de votar « non ». Cameron que prengó lo risc ! Rajoy n’a pas gausat o ne n’a pas avut l’intelligéncia. Lo resultat qu’ei ua legitimacion enqüèra mei grana deus qui demandan l’independéncia.
L’ironia qu’ei de véder que lo país mensh convençut per l’Euròpa ( lo Reiaume-Unit) ei capable de préner lo risc d’un referèndum mentre que lo govèrn espanhòu, qui non dèisha pas de cridar la soa fe en l’Euròpa, e’s revèla incapable de resòlver ua crisi qui n’ei pas vienguda sobtament mes qui s’anóncia dempuish annadas.
L’Euròpa qu’ei malauta deus Estats. L’Euròpa qu’ei en manca de democracia.
Se non deisham pas rapidament de bastir l’Euròpa sus la volontat e l’ideologia de vint-e-ueit Estats que la condamnam. L’abséncia de decisions vertadèrament democraticas a l’Union europèa que l’aflaqueish. Dab ua Comission europèa qui n’ei pas un vertadèr govèrn, dab un conselh europèu ( los caps d’Estats) qui institucionaliza l’egoïsme estato-nacionau n’anaram pas luenh.

Girona 2

La crisi qu’ei nosta tanben

La situacion catalana qu’ei un deus revelators de la crisi de l’Euròpa. La situacion de decredibilizacion deus partits politics en l’Estat espanhòu qu’ei la medisha com en los autes Estats.
Que i aurà expressions mei, diferentas, d’aquera crisi en los autes Estats.
Non serà benlhèu pas un referèndum d’independéncia mes que serà per exemple, a noste, ua refòrma territoriau, trantalhanta e sacamandejada peu conservatisme. O que serà l’ahortiment deu presidencialisme dens un contèxte on la hidança en l’òmi o la hemna providenciau ei au mei baish. O que serà la susmauta, la revòlta fàcia a l’incapacitat deu poder a respóner corrèctament a l’injustícia que representa la mort d’un gojat de vint ans dens un ahar qui’s seré devut reglar en amont, per lo dialògue e la concertacion.
La democracia qu’ei malauta, los partits que son decridibilizats, mes non coneishi pas un sistèma mei qui posca remplaçar tot aquò. Que cau arrenavir lo biais de governar, modernizar lo biais de causir los qui son en responsabilitat.
Qu’èi paur de tornar díser causas qui digom dejà cent còps ; mes que m’i torni pr’amor no’m vòli pas deishar ganhar per las profecias populistas e facisantas.
Que cau mei de representativitat, mei de proporcionau. Que cau abandonar lo cumul deus mandats. Que cau descentralizar vertadèrament. Que cau responsabilizar los elegits e deishar d’abandonar lo govèrn a l’administracion e a la finança.

Díser la vertat

E enfin que cau deishar de har discors que arrés non pòden pas mei créder.Que cau díser la verta ! Non la creishença non tornarà pas com abans ! Qu’ei acabat lo temps de desperdiciar e de guastar las resèrvas naturaus, la tèrra, l’aiga e l’aire. Qu’ei viengut lo temps de partatjar !
Tà tornar e har lo ligam dab lo subjècte de depart, que diserèi que soi segur que l’independéncia de Catalonha non resolverà pas la crisi economica qui pateishen los catalans, com los autes pòbles d’Euròpa ; mes se permet de melhorar la democracia, de’s virar quauques frustracions, de dar enveja a un pòble de participar mei a bastir ua Euròpa democratica, capabla de respóner aus desfís economics e ecologics qui ns’espèran, alavetz non vedi pas au nom de qué e poderí denegar aus catalans un dret qui reclaman pacificament.

David Grosclaude

http://david-grosclaude.com/2014/11/11/la-crisi-catalana-prova-quin-va-mau-la-democracia-europea/