Le Partit Occitan soutient la demande des radios associatives qui seraient les premières victimes de la réduction du budget des médias, si cela se confirmait.
Le FSER (Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique) serait amputé de 35%, soit 10 millions d’euros. Ce fonds est une partie importante du financement du secteur des radios associatives qui sont plus de 700 en France.
La perte de cette source de financement signifie la disparition d’emplois en nombre important. Ce qui fragilisera une bonne partie de radios associatives qui ont besoin, de la présence de professionnels pour fonctionner.
Ces radios maillent nos territoires, entretiennent la pluralité et font un travail majeur en direction de la diversité culturelle et la diversité des opinions. Pour nous, ces radios sont souvent le seul lieu d’expression de la langue occitane en raison du refus du service public de donner plus de place à l’occitan.
À nouveau, il s’agit d’une action qui touchera l’occitan et toutes les langues minorisées. La disparition d’une partie de ces radios se fera au seul profit de grands groupes médiatiques dont la concentration est déjà trop importante. Les fréquences de radio sont un bien commun. Les abandonner au seul marché est une attaque supplémentaire contre la liberté d’expression.
Fàcia a l’extension de la guèrra, al denegament dels drets umans, los Palestinians an mai dret que sempre a un Estat palestinian, los Israelians a una democratisacion vertadièra de lor politica. Aquí es la clau de la patz dins aquela region e dins lo monde.
Es amb una preocupacion crescuda que lo Partit Occitan e l’opinion publica mondiala assistisson, impoissents, a las consequéncias dramaticas del chaple del 7 d’octobre de 2023 volgut pel Hamas. Aquelas consequéncias, las avèm denonciadas. Assistissèm uèi a l’extension, pel govèrn d’extrèma-dreta d’Israèl d’una intervencion militara sens contrapartida. Sa rebecada disproporcionada a fait mai de 40 000 mòrts dins la benda de Gazà dont un quart de mainatges, sens comptar los milierats de desapareguts, nafrats o invalides.
La fugida endavant de Netanyahou s’espandís uèi a l’ensemble de l’Estat libanés, guinhant sens distinccion las milícias chiitas e las populacions civilas. Pasmens, l’exòde repetit del nòrd al sud de Gazà (2 milions de desplaçats gazaoís) e lo d’un milion de libaneses fan pas flaquir l’intervencion militara israeliana, denegant tot respècte dels drets internacionals e lo de las populacions civilas.
Pasmens podèm pas amudir lo fait que, fàcia a la faiçon inacceptabla que Netanyahou fa sa guèrra, se tròban d’organizacions politicas e militaras e quitament d’Estats (Iran, Siria) qu’empusan lo conflicte e encoratjanl’extension del conflicte per de messatges fanatics. Aqueles Estats, aqueles grops se trufan del patiment dels palestinians e dels libaneses coma se trufan de la democracia e dels drets umans.
Las consequéncias politicas d’aquela guèrra a l’Orient-Pròche trespassan un conflicte localisat dont l’origina es la negacion d’una solucion politica : la reconeissença d’un Estat palestinian dins l’encastre dels acòrds de Camp David (1967) e d’Òslo (1993).
La politica coloniala del govèrn israelian actual deu èsser condemnada concretament per las instàncias internacionalas : après de simplas presas de posicion, se devon donar los mejans d’arrestar lo nestejatge etnic e l’accaparrament de las tèrras pels colons israelians en Cisjordania.
Aquela guèrra trespassa la question dels interèsses particulièrs dels Estats de l’Orient-Pròche e la dels interèsses pròpres dels Estats occidentals. Aquel conflicte a pas per mira que lo manten de Netanyahou al poder. S’inscriu dins un contèxte mondial a las consequéncias pesugas ont los conflictes « locals » meton en dangièr la patz del monde.
Lo Partit Occitan rapèla que lo sol principi d’autodeterminacion es indefugible e que permet a totes los pòbles de far conéisser lor dret a existir. Fàcia a l’extension de la guèrra, la question palestiniana deu pas èsser doblidada : es pas la font dels conflictes dins aquela region del monde mas la solucion.
Après une première offensive militaire en 2020 et un blocus total d’une année, dans la nuit du 19 au 20 septembre 2023, prétextant des sabotages de pseudo défenseurs de l’environnement envoyés par Bakou, l’Azerbaïdjan attaquait le Haut-Karabakh.
Depuis la conquête de ce territoire autonome par Bakou, plus de 120.000 Arméniens sont réfugiés, les trois anciens présidents de cette République sont emprisonnés et torturés, le patrimoine culturel, religieux, mémoriel est détruit, cela dans le silence de la communauté internationale.
En fait, la chute de la République d’Artsakh est l’aboutissement d’un processus géopolitique qui voit le durcissement idéologique des puissances voisines. Il s’agit de la Turquie d’Erdogan et de l’Azerbaïdjan d’Aliyev. Pour la Russie de Poutine, l’Arménie fait partie de son pré-carré et, voulant empêcher le rapprochement de ce pays avec l’Union européenne, il a laissé faire ses alliés turcs et azéris.
Aliyev, le dictateur de Bakou, a clairement a appelé au nettoyage ethnique du Haut-Karabakh, se réjouissant de chasser les Arméniens « comme des chiens ». Propos d’autant plus révoltants que l’on sait que les Arméniens d’Anatolie ont été victimes de 1915 à 1916 d’un génocide de la part des Jeunes Turcs.
Les négociations menées entre les deux pays belligérants, pour une délimitation de la frontière commune, patinent en l’absence de bonne volonté des trois puissances de la région et de volonté internationale. Le spectre du scénario ukrainien plane sur la région. Après l’annexion de l ́Artsakh, c’est la République d’Arménie qui est en danger : les menaces de Erdogan et Aliyev font craindre une annexion de l’Arménie ou à tout le moins un encerclement du pays par un corridor au sud reliant l’Azerbaïdjan à la Turquie.
Pour autant, le régime de Bakou est courtisé par des puissances occidentales pour son gaz et son pétrole. Ironie, la COP 29 se tiendra en novembre en Azerbaidjan. Pour soigner son image, et tenter de discréditer la France, rare pays à soutenir ouvertement l’Arménie, l’Etat-dictature azerbaïdjanais s’est même rapproché de mouvements décoloniaux et indépendantistes, offrant un soutien actif, y compris financier, dans le cadre d’un pseudo Groupe d’Initiative de Bakou contre le colonialisme français (GIB).
Le drame arménien ne doit pas rester dans l’ombre. Nous soutenons le peuple arménien dans sa lutte pour maintenir son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale et préconisons que :
le Tribunal Pénal International statue sur le caractère ethnocidaire de la guerre menée par Bakou et sanctionne ses responsables.
l’ONU mette en place une force d’interposition (Casques bleus) et que l’Union européenne fasse pression pour que soient libérés les prisonniers politiques et que les Arméniens qui le désirent puissent retourner au Haut-Karabakh, avec garanties de sécurité après la signature d’une paix équitable.
C’est bloqué ! C’est la faute à qui donc ? La faute à Napoléon ? Un peu, mais pas seulement.
La maladie bonapartiste du centralisme est bien la première responsable de la situation. Responsable aussi un président de la République qui utilise les pouvoirs que lui donnent les institutions hypercentralisées de notre pays. C’est sans doute légal mais pas légitime.
Pas de premier ministre à Paris et tout serait bloqué ? Ainsi les millions de gens qui vivent hors du kilomètre carré dans lequel s’agite « l’élite »* du pouvoir compteraient pour du beurre. Tout le monde à la tête des partis joue le jeu de ce centralisme paralysant. Chacun en veut la tête.
Il est un fait : il n’y a pas de majorité et vraiment pas de volonté de compromis. Et pendant ce temps l’extrême droite se régale du spectacle parce qu’elle a tout à gagner à rester silencieuse, laissant celles et ceux qui ont fait front contre elle se déchirer pour savoir qui est capable de gérer au mieux les institutions obsolètes de cette cinquième République et éventuellement de prendre place sur le trône en 2027.
Mais ce sont justement ces institutions qui sont responsables du blocage, celles qui font qu’un seul homme détient trop de pouvoirs. Trop de pouvoirs en un même lieu et entre les mains de trop peu de personnes. Voilà le malaise, la pathologie.
Pour les uns la solution est le consensus mou, pour d’autres c’est descendre dans la rue. Mais toutes ces propositions ne changent rien au problème. Le consensus mou se ferait autour du monarque et descendre dans la rue ce serait pour interpeler le monarque ! Faut-il qu’on l’aime pour justifier ainsi à chacune de ses déclarations et chacune de ses actions, son existence et son rôle surdimensionné ?
Diagnostic clair : centralisme pathologique
Cela fait des années que le diagnostic sur ce centralisme parisien est dénoncé par des analystes divers et variés, et pourtant rien ne se passe. Faut-il donc en arriver à la crise pour que l’on essaye d’y réfléchir enfin ?
Si les décisions n’étaient pas toutes prises dans quelques cabinets ministériels ou à l’Elysée, si les collectivités territoriales —qui élisent des assemblées elles aussi— avaient plus de pouvoir d’agir, si elles avaient des ressources fiscales propres, si elles avaient plus de moyens budgétaires, tout ce qui arrive serait atténué.
On ne se demanderait pas comment se déroulera la rentrée scolaire, on ne se demanderait pas ce qui pourrait arriver si le Parlement n’était pas en mesure de voter un budget.
Le budget de l’État est le seul qui compte dans ce pays. Les budgets des collectivités (même additionnés) sont peu de chose comparé à lui et de toute façon les collectivités reçoivent presque tout du bon vouloir de l’État.
Alors imaginons un pays où les diverses collectivités pourraient gérer leurs affaires avec plus d’autonomie. Serions nous dans cette situation ?
Cela ne veut pas dire que les élus locaux, départementaux ou régionaux sont plus intelligents ou plus compétents que les autres mais cela signifie que les changements à la tête du pouvoir central ne seraient pas si tragiques si ce centre était doté de moins de pouvoirs. Plus d’autonomie pour les collectivités c’est une sorte d’airbag qui amortit les chocs. Regardons autour de nous, en Europe et dans le monde !
L’obsession présidentielle
Dans ces conditions la classe politique n’aurait pas pour seul objectif l’élection présidentielle à venir. Parce qu’à l’évidence, le blocage qui est dénoncé par toutes et tous, est avant tout la conséquence des stratégies pour l’élection présidentielle. On se positionne pour 2027. Personne ne veut « lâcher le morceau ». Mais de ce pouvoir hypercentralisé entre les mains d’un homme (ou d’une femme pourquoi pas ?) et d’une petite « élite » parisienne, on en crève !
Bien sûr qu’il faut changer de politique : faire augmenter les salaires, agir contre le changement climatique, les injustices sociales, améliorer le travail, produire mieux, consommer mieux… Mais, si ce système était capable de faire le début du commencement de tout cela, il nous en aurait donné la preuve, depuis le temps.
Le centralisme justifie souvent son existence par la volonté de traiter tous les citoyens à égalité. Mais si le centralisme était un gage d’égalité et de justice sociale, la France serait un paradis de l’égalité, tant le pouvoir y est centralisé. C’est le contraire qui se passe. Posons-nous les bonnes questions. Plutôt que de savoir qui va commander demandons-nous comment sera réparti le pouvoir. Mais pour accepter de se poser cette question il faut éviter l’obsession présidentielle, ce rêve monarchique qui ne dit pas son nom. Il faut arrêter d’attendre l’homme ou la femme providentielle
Et que tous les ambitieux qui bâtissent des stratégies pour 2027, en se disant que cette crise est une occasion pour se placer sur la ligne de départ, n’oublient pas que de ce chaos ne peut profiter qu’à l’extrême droite. Son silence assourdissant devrait nous alerter. Elle sait qu’elle tirera profit du discrédit du politique et des manœuvres diverses. Du chaos peut surgir le temps des médiocres.
* Nous mettons ce mot entre guillemets parce qu’il ne correspond pas à la réalité et c’est souvent ces gens qui se qualifient de cette façon (dans cette prétendue « élite » nous incluons la haute administration, les états-majors politiques ainsi que certains représentants des médias parisiens qui prétendent être le quatrième pouvoir)
Les résultats de ce premier tour des élections législatives démontrent une fois de plus que ce n’était pas le moment de dissoudre l’Assemblée Nationale. Les résultats obtenus par l’extrême droite sont plus qu’inquiétants. D’organiser, dans la foulée des élections européennes ces élections législatives, c’était servir ce résultat sur un plateau au RN.
L’extrême droite en Occitanie fait des résultats particulièrement hauts mais maintenant le phénomène est bien hexagonal. Le risque est que le RN puisse obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale en n’ayant obtenu à ce premier tour 34% des voix. C’est tout le problème du système électoral à la française.
Pour cette raison le Partit Occitan redit, comme il l’a fait avant le premier tour, que pas une seule voix ne doit aller à un candidat de l’extrême droite ou à un candidat qui pourrait appuyer ou s’allier à cette extrême droite. La semaine qui commence sera déterminante ; chacun l’aura bien compris.
Cette campagne électorale a été courte et encore plus que d’habitude très centralisée d’un point de vue médiatique. Cela a empêché qu’un certain nombre de thèmes, importants à nos yeux et importants pour la démocratie soient présents. Ni la question de la décentralisation, pouvant aller jusqu’au statut d’autonomie pour les régions qui le souhaitent, ni la présence de la question du respect des droits de nos langues, ni les grands sujets écologiques n’ont pu être abordés.
Malgré la décision de dissolution, prise de façon surprenante, les partis de R&PS avaient décidé de présenter des candidats dans plusieurs régions. La volonté était de faire en sorte que soient présentes nos propositions lors de ce débat électoral. C’est un exercice difficile compte tenu de plusieurs facteurs.
D’abord il y a l’hypercentralisation médiatique qui se renforce dans un pays hypercentralisé d’un point de vue politique. Il y a bien sûr ce système électoral qui écarte la proportionnelle. Ce faisant on risque de donner toutes les clés du pouvoir à un parti qui fait 34 % des voix au premier tour.
Il y aura des députés R&PS élus en Corse, il y en aura peut-être un en Pays Basque où EH Bai avait un candidat soutenu par le NFP. Paul Molac en Bretagne est bien placé pour l’emporter à nouveau. Ailleurs, dans un contexte de très haute participation, les partis de R&PS font de meilleurs résultats qu’en 2022, en voix et en pourcentage. Des candidats R&PS étaient présents dans toutes les régions sauf en Bretagne où l’UDB avait décidé de soutenir le NFP dès le premier tour. Malgré ce soutien l’UDB n’avait pas obtenu avant le premier tour un accord satisfaisant afin de mener la candidature NFP dans plusieurs circonscriptions de Bretagne.
9 candidats del POC
Lo Partit Occitan presentava 9 candidats. Quatre en Provença, un dins lo Tarn e quatre entre Bearn e Landas. Amb una participacion qu’a creissut de mai de 20 % en comparant amb 2022 èra pas aisit d’existir. A pas empachat que 7 d’aqueles candidats an fait un resultat superior a çò qu’èra en 2022 en voses e en percentatge.
De segur son de resultats modèstes mas que pròvan que caliá mostrar que lo POC podiá èstre present, malgrat un ambient desfavorable (lo vòte dit utile èra sovent evocat) amb una participacion fòrça importanta e malgrat la manca de mejans economics.
Dins la Vau Clusa la doas candidatas nòstras an obtengut 1,20% e 0,9%. Dins Var los candidats an fait 2,3% e 0,8% . Aquestes quatre candidats fan mai de voses qu’en 2022. Es lo cas tanben del candidat dins Tarn que fa 1,4% amb una creissença de 600 voses. En Bearn e dins las Landas una candidat e una candidata fan 1,6% e 1,8% Los dos doblan quasi lor resultat en percentatge e en voses. Los dos autres an perdut un pauc comparat amb 2022.
Appel à participer à la manifestation du samedi 15 juin à Pau contre les projets E-CHO et BIOCHAR d’Elyse Energy
Crida per la manifestacion deu dissabte 15 de junh a Pau contra los projèctes E-CHO et BIOCHAR d’Elyse Energy
L’eau et la forêt sont des biens communs à l’humanité. L’exploitation qui en est prévue sur la zone de Lacq, dans le but de fabriquer des carburants qui se prétendent verts, n’est pas acceptable. Nous serons donc à Pau ce samedi 15 juin à 16 h, place de la Libération.
Nous soutenons l’appel à manifester des 65 organisations environnementales, syndicales et paysannes de toute la région qui n’acceptent pas ces projets d’Elyse Energy. Cette entreprise veut construire à Lacq une usine qui produira 75 000 tonnes de kérosène chaque année pour le transport aérien ainsi que 200 000 tonnes de méthanol pour le transport maritime. La matière première serait la biomasse forestière, c’est à dire des arbres. La déforestation ne peut être une façon de lutter contre le changement climatique.
Des quantités d’eau seraient aussi pompées dans el Gave de Pau pour produire de l’hydrogène par électrolyse. C’est l’inverse de ce qu’il faut faire quand on parle de décarbonation.
Nous appelons donc à participer à cette manifestation afin de soutenir les associations qui se mobilisent pour empêcher al mise en oeuvre de ces projets irréaliste et dangereux.
Ils sont présentés par leurs promoteurs comme très écologiques alors que le seul but est le profit; Ils sont le fruit de l’imagination de ceux qui veulent faire croire que lutter contre el changement climatique consiste à mettre une étiquette «bio »sur tout ce que l’on produit, sans se préoccuper des conséquences environnementales et sans établir un véritable bilan carbone.
Les membres du Partit Occitan, comme tous les démocrates sincères, sont très inquiets face au résultat obtenu par l’extrême droite lors des élections européennes.
Une véritable colère s’est installée chez nos concitoyens face à des préoccupations liées à la vie quotidienne (pouvoir d’achat, santé, éducation, sécurité…) à la démocratie. Mais cela ne justifie pas que l’on doive accepter les solutions simplistes et dangereuses proposées par l’extrême droite. Il en existe d’autres plus efficaces et plus respectueuses de la démocratie et des droits humains.
Nous avons depuis des années mené un combat contre les idées de l’extrême droite. Nous continuerons. Nous sommes des démocrates, attachés à l’idée d’un pouvoir régionalisé, nous sommes des écologistes, nous sommes des occitans attachés à la diversité culturelle et linguistique.
Nous sommes des opposants à la politique menée depuis sept ans par Emmanuel Macron. Pour autantnous n’avons pas été invités lors des réunions organisées en vue de la création d’un front commun. Nous regrettons aussi que ce soient des états-majors parisiens qui aient in fine seuls la main sur la répartition des circonscriptions
Avec nos valeurs exprimées ainsi, nous partageons le constat fait par les partis de gauche réunis au lendemain des européennes, nous partageons un grand nombre des propositions qu’ils font, cependant certaines de nos valeurs ne sont pas assez défendues. Nous estimons que l’union doit se faire très largement autour des valeurs démocratiques. Nous rappelons que l’élection législative est une élection à deux tours.
Lors du deuxième tour le choix est clair. Lorsqu’il y a un duel entre un candidat de l’extrême droite et un candidat qui défend les valeurs démocratiques de base, c’est en faveur de ce dernier qu’il faut voter. Nous l’avons toujours dit et nous le disons à nouveau.
Nous ferons ainsi lors des élections qui approchent. Cela signifie que nous nous réservons le droit, là où nous le pourrons et le déciderons, de présenter des candidats lors du premier tour. Nous y défendrons les idées et valeurs qui sont pour nous essentielles.
Ailleurs nous appellerons à voter pour des candidats qui correspondent à nos valeurs.
Lo Partit Occitan farà una analisi mai en pregondor dels resultats de las eleccions europèas per los jorns que venon.
Per l’ora, lo resultat mòstra clarament que l’extrèma dreta progrèssa de faiçon preocupanta en França e dins d’autres Estats d’Euròpa. En França l’extrèma dreta, amb las diferentas organizacions que la representan, fa quasi lo 40% de las voses. Es una fòrça marrida novèla per la democracia e tanben per l’Euròpa.
Lo resultat es confòrme à çò qu’anonciavan las enquèstas d’opinion. I aurà un temps per analizar los comportaments electorals e per essajar de determinar las rasons prigondas que fan que las electoras e los electors son tan nombroses a far fisança a de partits que pòrtan de proposicions simplistas e qu’an de rasigas dins de periòdes negres de l’istòria del continent.
Dins la serada, en decidissent de sortir l’arma de la dissolucion de l’Assemblada Nacionala, lo president de la Republica diguèt prendre en compte lo resultat de l’escrutin. A pres subretot lo risc de donar lo poder a l’extrèma dreta.
S’agissiá d’una eleccion europèa e donc res obligava pas lo president de la Republica a dissòlver l’Assemblada Nacionala.
I aurà donc d’eleccions legislativas organizadas de faiçon precipitada lo 30 de junh e lo 7 de julhet. Lo Partit Occitan e sos partenaris prendràn lors responsabilitats per empachar l’extrèma dreta de prendre lo poder e participarà a tot çò que se pòt bastir per aparar la democracia.
A Toulouse, un rassemblement est prévu le 1er juin à 11h devant la mairie puis à 11h30 devant la préfecture.
Pourquoi ces rassemblements ?
En mai 2021, était votée la loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion dite « Loi Molac » que le Conseil constitutionnel censurait partiellement dans la foulée.
Depuis, une interprétation restrictive de l’article 2 de la Constitution (qui indique notamment que la langue de la République est le français) continue à être systématiquement opposée à chaque avancée possible pour nos langues, et les problèmes se multiplient.
– La situation des Fañch, Iñaki, Aña, Artús n’est toujours pas éclaircie et la liberté de choisir le prénom de son enfant avec un signe dit « diacritique » est systématiquement remise en question.
– Les collectivités publiques souhaitant développer l’usage de nos langues dans leurs institutions ont été systématiquement attaquées et leurs délibérations annulées au Conseil d’État ou au tribunal administratif (Polynésie française, Communes catalanes d’Elne, Port-Vendres, Amélie-les-Bains et Tarerach, Collectivité territoriale de Corse, reconnaissance de coofficialité du Créole en Martinique)
La situation se dégrade dans l’enseignement avec :
– l’ « oubli » des langues régionales lors des réformes du collège, réformes du lycée, « choc des savoirs » et maintenant lors de la réforme annoncée de la formation des enseignants ;
– leur disparition pour les épreuves DNL (Disciplines Non Linguistiques) du baccalauréat et seule la lutte a permis le maintien de la présentation en langues régionales des sujets des épreuves du brevet pour cette année ;
– la non-application de la généralisation de l’enseignement des langues régionales à tous les élèves d’un territoire qui le souhaite, inscrite dans la loi en 2021, car aucun moyen supplémentaire permettant d’atteindre cet objectif n’a été engagé par le Ministère de l’Éducation Nationale ;
– les alertes de la chambre régionale des comptes de Bretagne pointant l’insécurité juridique de la circulaire de l’Éducation Nationale de 2021 (censée protéger l’enseignement par immersion, suite à la censure du Conseil constitutionnel) avec sa possible remise en question à tout moment par un nouveau gouvernement,
– le blocage de la contractualisation de Scola Corsa et le non-renouvellement des conventions avec Seaska ou Diwan.
Nos langues ne peuvent vivre dans cette précarité. Elles ont besoin que ce qui a été construit jusqu’à présent ne puisse pas être remis en cause. Elles ont besoin que les projets d’avenir soient consolidés. Elles ont besoin d’une sécurité juridique qui nécessite dès à présent une modification de la Constitution.
C’est pourquoi le collectif Pour que vivent nos langues appelle à des rassemblements au Pays Basque, en Bretagne, Corse, Alsace, Catalogne, dans l’espace occitan et les différents territoires concernés, le samedi 1ᵉʳ juin 2024 pour demander une modification de la constitution maintenant ! Pour que nos langues vivent et que nous puissions vivre dans nos langues !
Dins son comunicat lo procuraire, Karim Khan (fòto Ministerie van Buitenlandse Zaken), demanda que siá emés un òrdre internacional d’arrèst contra los màgers protagonistas del conflicte que tua milierats de personas a Gaza dempuèi lo mes d’octobre passat.
Es lo primièr còp que l’inculpacion d’un responsable occidental es demandat per la CPI. En primièr lòc la Cort considèra que Benjamin Netanyahu e son ministre de la defensa poirián èstre perseguits per crimes de guèrra e crimis contra l’Umanitat. La meteissa acusacion es lançada cap als responsables del Hamas e particularament Yahya Sinwar e dos dirigents mai de l’organizacion.
Las cargas anonciadas contra lo primièr ministre israelian so n claras : utilizacion de la fam contra civils coma metòdes de guèrra e atacas volontàrias contra las populacions civilas.
Lo primièr ministre israelian es tanben mençonat coma un autoritat qu’a privat de faiçon « sistematica la poblacion civila de Gaza de materials necessària a la subrevida ».
Que la justícia internacionala prenga en carga lo dossièr es una bona novèla e permetrà de metre en lum las realitats òrras de la situacion que viu Gaza e de castigar los responsables, se la CPI seguís la demanda de Karim Khan.
Partit Occitan, lo 20 de mai de 2024
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