Archives de catégorie : En dirècte

Un pilar de l’occitanisme nos a quitat. Mòrt de Crestian Rapin

Omenatge a l’escrivan e militant occitan Crestian Rapin / Hommage à l’écrivain et militant

Lo Cristian Rapin, que foguèt un dels fondators de l’associacion ven de defuntar.
Defensor permanent de la lenga, poèta, linguiste, va daissar un grand voide dins l’occitanisme e dins nòstre còr.
Adiu Cristian.

Ceremonia religiosa a la glèisa de Laròca Timbaud divendres 5 d’agost a 14 oras seguida de la cremacion al funerarium de Lafocs a 15 oras 30.
Cérémonie religieuse à l’église de Laroque Timbaut vendredi 5 août à 14 h suivie de la crémation au funérarium de Lafox à 15 h 30.

Petit rappel historique de la création de l’association 

(d’après l’article de Marie-Anne Chateaureynaud et Céline Piot : https://journals.openedition.org/lengas/1771)

En 1973, c’est à Villeneuve-sur-Lot, au lycée Georges Leygues, que se déroule la deuxième université occitane d’été qui, chaque année, rassemble dans une ville différente des étudiants et des enseignants du Midi de la France sous la direction scientifique et pédagogique de Pierre Bec, romaniste, professeur à l’université de Poitiers et président de l’Institut d’Etudes Occitanes, et Robert Lafont, professeur de lettres classiques et un des fondateurs du mouvement politique « Lutte occitane ». L’organisation matérielle et une partie de l’animation sont confiées à des enseignants lot-et-garonnais : Marceau Esquieu, Christian Rapin et Jean Rigouste. Conçues comme des rencontres de l’Institut d’Études occitanes, elles doivent faire le point sur l’avancée aussi bien des études littéraires, linguistiques, historiques que des expériences culturelles et artistiques. Elles sont également des lieux d’échanges libres entre chercheurs et militants occitanistes et enfin un moyen de formation d’animateurs de l’action occitane. Les sessions de ces universités sont d’une grande qualité, à tel point cependant qu’une inadéquation entre le très haut niveau de la session et l’attente des stagiaires se fait jour.

Aussi, les trois Lot-et-Garonnais, forts de leur expérience d’enseignants et de celle de l’organisation d’une dizaine de stages, de veillées et de soirées, se réunissent-ils à Agen chez Jean Rigouste et décident-ils en 1974 de fonder un niveau intermédiaire entre le niveau scolaire et universitaire : l’École occitane d’été4. Affiliée au Centre régional d’études occitanes, elle est tout de suite placée sous l’égide du recteur d’Académie. Comme il travaille au lycée Georges Leygues, Marceau Esquieu en profite pour y récupérer du matériel ; il s’occupe aussi des formalités administratives. L’université de 1973 apparaît aujourd’hui comme un rassemblement précurseur de tous les stages de l’École Occitane d’été.

Les trois fondateurs, qui baignent dans la langue occitane depuis leur enfance – c’est par exemple la langue quotidienne des parents de Jean Rigouste et des habitants de son village natal de Labastide-Murat dans le Lot –, connaissent tous les occitanistes du Sud de la France. Il leur est donc facile de trouver des formateurs qui viennent du Lot-et Garonne mais aussi de Gascogne, du Périgord et de toute l’Occitanie.

Les trois fondateurs

Pour des raisons professionnelles, les fondateurs de l’École occitane d’été se connaissent très bien, étant de la même génération et travaillant tous les trois en Lot-et-Garonne.

Né en 1931 à Nadalie (Lot-et-Garonne) et décédé en 2015, Marceau Esquieu, parallèlement à son métier de professeur de lettres classiques et d’occitan à Villeneuve-sur-Lot de 1957 à 1992, est aussi un écrivain, poète et conteur. Ses poèmes, nouvelles, récits, souvenirs et pièces de théâtre ont longtemps été éparpillés mais sont désormais regroupés dans l’Institut d’Estudis occitans. Marceau Esquieu a également participé à plusieurs émissions de télévision pédagogiques sur l’occitan, telle Parlar occitan, produites par FR3 Aquitaine de 1983 à 1985, puis écrit et dit les textes de la série Istòrias d’Aquitania en 1985. En tant que conteur, il a fait de nombreuses tournées dans les écoles et des communes bien au-delà de son lieu d’origine.

Bien que né à Clamart (Seine, aujourd’hui Hauts-de-Seine) en 1931, Christian Rapin est originaire d’une famille de Tonneins en Lot-et-Garonne. Professeur d’espagnol à Agen, il devient conseiller en occitan de l’Inspection pédagogique. Poète, écrivain et linguiste, il est l’auteur de plusieurs nouvelles, romans et poèmes et aussi d’un dictionnaire français-occitan en sept volumes publié entre 1991 et 2013.

Quant à Jean Rigouste, originaire du Lot et professeur de lettres à Agen, il a publié, entre autres, une Anthologie de l’expression en Agenais occitan (1978) et Parli occitan, un manuel d’initiation à l’occitan.

Autour de ce trio, d’autres militants de la langue occitane participent au succès de l’École occitane d’été (tel Jean-Claude Ulian). Mais, si en raison de son œuvre très diversifiée, Marceau Esquieu est une personnalité originale, les trois fondateurs de ce centre de formation ne peuvent être dissociés tant leur travail collaboratif est important.

Occitanas d’aicí e d’endacòm mai de còr e d’òc : ENDAVANT / Occitanes d’ici et d’ailleurs de cœur et d’Oc

Sèm quelques femnas que participam a la mesa en plaça de candidaturas occitanistas per las eleccions legislativas venentas.
Son nombroses los combats occitanistas menats pel biais d’accions ditas « culturalas ». Es un investiment nòble e las femnas i participan en nombre. Mes…es que los resultats son satisfasents : los pòstes d’ensenhants, la cultura, la lenga dins l’espaci public, los mèdias, l’autonomia de las regions, la responsabilitat dels elegits, lo desvolopament economic de nòstres territòris, l’emplec, la formacion, tanben la de fòrça naut nivèl, lo lotjament, la qualitat de vida, l’egalitat, la justícia sociala, l’ecologia ? Totes aquels tèmas necessitan que siam engatjats totes e TOTAS, nombroses e subretot NOMBROSAS
Sol lo terrenh politic permetrà d’avançar. Las legislativas de junh de 2022 son lo moment que cal per afirmar nòstras valors. Aquò o devèm tanben a la joventut qu’es sovent desesperada e qu’espèra, çaquelà, fòrça de nosautres. E I A PAS DEGUN PER FAR LO TRABALH A NÒSTRA PLAÇA.
Son ja 25 a 30 candidat.a.s dispausauts a partir mas i a sonque una desena de femnas ! Alara, podèm far una jòga !!! Sus tot lo territòri occitan 50 candidaturas amb la paritat. Siá 25 femnas e 25 òmes.
ÒC, la preséncia de femnas candidatas es INDISPENSABLA e, de mai, aquò fa partida de nòstra vision de la politica.
Sul territòri occitan aquelas candidaturas seràn autonòmas, sens acòrd amb cap de partit exagonal que siá. Regions & Pòbles Solidaris, que coordona las candidaturas dels partits regionalistas e autonomistas de Bretanha, Corsega, Catalonha, Alasàcia, País-Basco, Savòia, met de mejans tecnics a nòstra disposicion per capitar aquela traucada de la vision regionalista e autonomista. Los Occitans fan lor part del trabalh gràcias a de monde venguts d’orizonts divèrs e totes estacats a l’idèa d’un territòri occitan que va de Gasonha a Provença e de Lengadòc a Auvèrnha.
Lo dret de votar per las femnas foguèt una luta. Nòstra vision del monde es indispensabla per superar los desfís que venon. Èstre candidata es un primièr pas. La paritat es una oportunitat.
Occitanas ! Devèm ausar, aver d’audàcia. Endavant !
Apelatz nos, escrivetz-nos e vos explicarem cossí farem.
Se cal afanar ! I a urgéncia.

Nous sommes quelques femmes à participer à la mise en place de candidatures occitanistes pour les prochaines élections législatives.
Nombreux sont les combats occitanistes menés au travers d’actions dites «culturelles ». Cet investissement est noble et les femmes y sont nombreuses. Mais … les résultats sont-ils au niveau : les postes d’enseignants, la culture, la langue dans l’espace public, les médias, l’autonomie des régions, la responsabilité des élus, le développement économique de nos territoires, l’emploi, la formation y compris de très haut niveau, le logement, la qualité de vie, l’égalité, la justice sociale, l’écologie ? Tous ces thèmes nécessitent que nous nous engagions tous et TOUTES, nombreux et surtout NOMBREUSES.
Seul le terrain politique permettra d’avancer. Les législatives de juin 2022 sont ce moment
d’affirmation de nos valeurs. Nous le devons aussi à cette jeunesse qui désespère et qui attend tant de nous. Et PERSONNE NE FERA LE TRAVAIL À NOTRE PLACE.
Déjà 25 à 30 candidat.e.s sur la ligne de départ et seulement une dizaine de femmes ! Faisons les paris !!! Sur tout le territoire occitan 50 candidatures avec la parité. Soit 25 femmes et 25 hommes.
OUI la présence des femmes candidates est INDISPENSABLE et en plus cela fait partie de
notre vision de la politique.
Sur le territoire occitan ces candidatures seront autonomes, sans accord avec un quelconque parti hexagonal. Régions & Peuples Solidaires, qui coordonne les candidatures des partis régionalistes de Bretagne, Corse, Catalogne, Alsace, Pays-Basque, Savoie, met des moyens techniques et financiers à notre disposition pour réussir cette percée de la vision régionaliste et
autonomiste. Les Occitans y prennent leur part grâce à des gens venus de divers horizons mais tous attachés à l’idée d’un territoire occitan allant de la Gascogne à la Provence et du Languedoc à l‘Auvergne.
Le droit de vote des femmes a été un combat. Notre vision du monde est indispensable dans les défis à venir. Être candidate est un premier pas. La parité est une opportunité
Osons , osons Occitanes ! Endavant !
Appelez nous , écrivez-nous et on vous expliquera comment on va s’y prendre.
Faites vite ! C’est urgent.

Anne Marie Hautant

Thérèse de Boissezon

Domenja Lekuona

Karine Bordenave

Tel 06 10 27 61 20

Tel 06 78 38 27 82

amhautant.poc@orange.fr

t.deboissezon@gmail.com

domenja@gmail.com

karinebordenave@sfr.fr

Corsega : perqué an esperat tant de temps ?/ Corse : pourquoi avoir attendu si longtemps ?

Çò que se passa a prepaus de Corsega sembla fòrça un biais d’encoratjar la violéncia. Es de non pas comprendre en Republica.

Fa d’annadas que los partits nacionalistas ganhan las eleccions, que son majoritaris a l’Assemblada de Corsega e que presidisson l’executiu còrse.

Fa d’annadas que lo poder central parisenc refusa de dialogar amb los representants elegits del pòble còrse sus la question de l’autonomia.

Es sonque en seguida de nueits e de jorns de manifestacions fòrça violentas que lo poder executiu francés pren, enfin, la decision de metre sus la taula las questions que son pausadas dempuèi d’annadas pels elegits còrses. S’agís plan d’un biais d’encoratjar la violéncia coma arma politica pr’amor las vias democraticas classicas foncionan pas. Sèm dins lo domèni de la provocacion.

Aquò es vertat per las discussions sus l’estatut de l’isla coma es vertat per las discussions pertocant l’estatut dels prisonièrs còrses, que lo retorn dins una preson còrsa es demandat fa fòrça temps.

L’incapacitat del poder central que per tractar amb serenitat de tèmas que preocupan las populacions es inquietanta. Es la manifestacion d’una flaquesa democratica, particularament sensibla dins los domènis que son la descentralizacion del poder e la reconeissença de las identitats culturalas e lingüisticas.

Que la violéncia siá l’unica faiçon de se poder far ausir del poder central mòstra plan coma una administracion centrala, esclerozada, condescendenta, auturosa pòt èstre mespresanta.

Que los responsables politics practiquen aquel jòc nos pòrtan una pròva de mai que lo centralisme es un perilh per la democracia e la patz sociala.

Ce qui se passe à propos de la Corse ressemble beaucoup à un encouragement à la violence. C’est absolument incompréhensible en République.

Voilà des années que les partis nationalistes gagnent les élections, qu’ils sont majoritaires à l’Assemblée de Corse et qu’ils président l’exécutif corse.

Depuis des années le pouvoir central parisien refuse de dialoguer avec les représentants élus du peuple corse sur la question de l’autonomie.

Ce n’est qu’après des journées et des nuits de manifestations très violentes que le pouvoir exécutif français se décide enfin à mettre sur la table les sujets qui lui sont soumis depuis des années par les élus corses. Il s’agit bien d’un encouragement à la violence comme arme politique puisque les voies démocratiques classiques ne fonctionnent pas. Nous sommes aux limites de la provocation.

Cela est vrai pour les discussions sur le statut de l’île ainsi que sur le statut des prisonniers corses dont le retour dans une prison de Corse est demandé depuis très longtemps.

Cette incapacité du pouvoir central à savoir traiter dans la sérénité des sujets qui préoccupent les populations est inquiétante. Elle est la manifestation d’une faiblesse démocratique, particulièrement sensible dans les domaines que sont la décentralisation du pouvoir et la reconnaissance des identités culturelles et linguistiques.

Que la violence soit la seule façon de se faire entendre du pouvoir central montre le mépris dont est capable une administration centrale sclérosée, hautaine, et condescendante. Que les responsables politiques rentrent dans ce jeu nous prouve une fois de plus que le centralisme est un péril pour la démocratie et la paix sociale.

Lo president rus met en perilh la patz del monde / Le président russe met en péril la paix du monde

L’imperialisme rus e las elucubracions de V.Potin meton en perilh la patz de l’Euròpa e del monde.

L’ataca aviada aqueste 24 de febrièr es inacceptabla.

Nòstra solidaritat va primièr al pòble d’Ucraina qu’es la victima majora d’aquela guèrra.

L’Union europèa es mesa a l’espròva per aquestes eveniments. Son unitat serà un element màger per que la resisténcia al dictator rus, e a son armada, siá eficaça.

Las annadas que venon de passar e la politica russa que consistís a roganhar de territòris amb d’arguments faus de proteccion de populacions russofònas, mòstran clarament que l’Union Europèa se dèu refortir per poder resistir a l’accion de responsables politics fanatizats per un nacionalisme e un chauvinisme descabestrats.

Las primièras sanccions economicas que son estadas presas, representan una primièra responsa a l’agression. De sanccions suplementàrias devon arribar.

Aquesta guèrra, e las sanccions que son estadas presas contra la Russia, auràn de consequéncias sus nòstra vida vidanta (aprovesiments divèrs, creissença dels prètzes…) mes es segurament lo prètz que cal pagar per sostenir los ucrainians e s’opausar als projèctes expansionistas de V.Potin.

Nòstra solidaritat dèu anar tanben cap als ciutadans russes, estacats a la democracia e a lor cultura, que s’opausan a la dictatura deu Kremlin e que refusan la guèrra. Existisson, e son mai nombroses que pòt semblar. Son victimas de la repression e de la propaganda e devon èstre sostenguts. Tre que lo sistèma qu’es en plaça au Kremlin s’afondrarà, calrá enfin que la Russia prenga lo camin de la democracia.

Mai que jamai una Euròpa federala, de las fòrtas, sembla èstre la sola vertadièra solucion per una patz durabla sus l’ensemble de nòstre continent.

L’impérialisme russe et les élucubrations de V.Poutin mettent en péril la paix en Europe et dans le monde.

L’attaque qui a été lancée ce 24 février est totalement inacceptable.

Notre solidarité va au peuple d’Ukraine qui est la première victime de cette guerre.

L’Union Européenne est mise à l’épreuve par ces événements. Son unité sera un élément majeur pour que la résistance au dictateur russe et à son armée soit efficace.

Les années passées et le grignotage territorial russe sous des prétextes fallacieux de protection de populations russophones, montrent à l’évidence que l’Union Européenne doit se renforcer pour résister à l’action de responsables politiques aveuglés par un nationalisme et un chauvinisme débridés.

Les premières sanctions économiques qui ont été prises sont un premier élément de réponse à l’agression. D’autres doivent venir.

Cette guerre et les sanctions qui sont prises contre la Russie, auront des conséquences sur notre vie quotidienne (approvisionnements divers, hausse des prix …) mais c’est sans doute le prix à payer pour soutenir les ukrainiens et s’opposer aux projets expansionnistes de V.Poutin.

Notre solidarité doit aussi aller aux citoyens russes, attachés à la démocratie et à leurs culture, qui s’opposent à la dictature du Kremlin et qui refusent la guerre. Ils existent et sont plus nombreux qu’il n’y paraît. Victimes de la répression et de la propagande, ils doivent être soutenus. Dès que le système en place au Kremlin s’effondrera il faudra enfin que la Russie prenne le chemin de la démocratie.

Plus que jamais une Europe fédérale forte apparaît comme la seule véritable solution pour une paix durable sur l’ensemble de notre continent.

Per rapòrt a « Bastir Occitanie », la posicion del Partit Occitan

De negociacions se debanèron a la fin del mes de decembre entre lo Partit Occitan e d’unes grops e personas per veire s’èra possible de metre en plaça de candidaturas comunas e dubèrtas per las legislativas de junh de 2022.

Dins los grops que parlavan ambe nosautres i aviá « Bastir Occitanie ».

 Aquel grop a decidit, al mes de genièr, de participar a la creacion d’una federacion de partits regionalistas de l’Estat francés, un còp que nòstras discussions avián començat.

Avèm constatat que dins aquela federacion se trobava un grop provençau que son amira e sas accions antioccitanistas son claras e reivindicadas.

Avèm informat « Bastir Occitanie » que comprendriam pas que trabalhèssen ambe nosautres, Partit Occitan, e en meteis temps ambe un grop que s’opausa regularament a nòstre partit en Provença.

Tanben, avem constatat que de relacions entre de militants d’aquela organizacion provençala e de partits d’extrèma drecha nos semblavan claras e evidentas.

Avèm demandat als responsables de « Bastir Occitanie » de clarificar lor situacion. Sense clarificacion consideram qu’es pas possible de seguir de discussions.

Contunham de segur de trabalhar e de discutir amb de personas fòra de nòstre partit, que se reivindican clarament de l’occitanisme, qu’afirman clarament que Provença, amb son identitat, fa partida de la granda Occitania, coma es lo cas d’autras regions occitanas qu’an lor personalitat mas que son unidas per la lenga d’òc e qu’an d’interèsses en comun del punt de vista politic, economic, cultural e ecologic. 

Per lo Partit Occitan, lo secretari

David Grosclaude

Omenatge a Gèli Grande

A Gèli Grande 

No’m sovieni pas a quin moment rencontrèi a Gèli, mes que hè hòrt de temps. 

Que’m brembi hòrt plan deu periòde que passèm amassas com estudiants a l’universitat de Bordèu. 

Evidentament Gèli Grande qu’èra dejà a l’epòca un militant occitanista. Las soas conviccions qu’èran claras e que podom militar amassas en aqueste periòde.

Que podom participar per las annadas 1976 e 1977 a quauques manifestacions organizadas a Bordèu devath lo tèma de l’epòca « Volem Viure al País ». 

Hòrt viste Gèli que’s virè cap au Partit Nacionalista Occitan. 

Que demorèi a l’epòca, per la mea part dens ua via que disen mei culturau. Mes Gèli com jo que sabèvam que los limits enter çò de culturau e çò de politic que son tèunas e permeablas. N’a pas empachat que pendent annadas que demorèm en contacte.

Que i avèva la soa passion per lo rugbi e que’m brembi plan de la soa luta entà har tornar la finala deu  «campionat de França » de rugbi en país occitan, dab La Mesclanha.

Logic quan sabem que las equipas finalistas èran quasi tostemps occitanas. Tolosa, Bordèu, Marselha, Clarmont, serén estadas vilas mei adaptadas au debanament d’aquera finala. 

Puish qu’avom relacions regularas deu temps quan m’encargavi de La Setmana. A Gèli que l’interessava d’escríver suu rugbi,mes tanben sus tèmas politics. 

Que’ns tornèm trobar en 2010 quan estoi elegit a la region e que m’encarguèi de la politica linguistica. 

A maugrat las diferéncias de punt de vista politic que demorèm en contacte, convençuts los dus que las divergéncias èran minimas comparadas dab las convergéncias. 

Aus sons amics, a la soa companha que voi díser lo men tristèr mes tanben la mea simpatia. Lo combat que’u contunharam, en pensar au Gèli, segur. 


David Grosclaude    

A Pèire Boissièras

Lo Partit Occitan vòl saludar lo Pèire Boissièras que ven de nos daissar

Serà sepelit aqueste dimècres dins la comuna de Gavaudun.

Es de segur coma cantaire, collectaire e transmeteire d’una cultura musicala populara que se faguèt conéisser per las annadas que venon de passar.

Mas Pèire èra tanben un òme del terraire, de la tèrra. Mas èra pas un nostalgic.

Aviá de rasigas pregondas mas son mestièr dins l’agronomia lo menèt

En America centrala quand èra mai jove.

Occitan, venguèt un occitanista. Trabalhèt dins lo domèni de l’ensenhament de l’agricultura abans de causir de viure de sa passion qu’èra lo cant.

Son biais de cantar, de viure la cançon l’avèm podut presar dins mais d’una de nòstras amassadas.

Pèire èra tanben dempuèi fòrça longtemps un militant politic, engatjat al Partit Occitan.

Foguèt conselhèr municipal e tanben conse de sa petita comuna rurala.

Participèt ambe nosautres a de combats politics nombroses, d’eleccions. Totjorn dins

La volontat de trobar l’escota de totas e de tots, èra pas jamai dins l’arrogància o la radicalitat.

Lo Partit Occitan vòl saludar lo Pèire Boissièras que ven de nos daissar

Serà sepelit aqueste dimècres dins la comuna de Gavaudun.

Es de segur coma cantaire, collectaire e transmeteire d’una cultura musicala populara que se faguèt conéisser per las annadas que venon de passar.

Mas Pèire èra tanben un òme del terraire, de la tèrra. Mas èra pas un nostalgic.

Aviá de rasigas pregondas mas son mestièr dins l’agronomia lo menèt

En America centrala quand èra mai jove.

Occitan, venguèt un occitanista. Trabalhèt dins lo domèni de l’ensenhament de l’agricultura abans de causir de viure de sa passion qu’èra lo cant.

Son biais de cantar, de viure la cançon l’avèm podut presar dins mais d’una de nòstras amassadas.

Pèire èra tanben dempuèi fòrça longtemps un militant politic, engatjat al Partit Occitan.

Foguèt conselhèr municipal e tanben conse de sa petita comuna rurala.

Participèt ambe nosautres a de combats politics nombroses, d’eleccions. Totjorn dins

La volontat de trobar l’escota de totas e de tots, èra pas jamai dins l’arrogància o la radicalitat.

Saludam doncas l’amic, lo militant e l’artista que trobarem de manca.

Es pas mòrt lo « tot TGV » / Le « tout TGV » n’est pas mort

Les collectivités vont payer 1,7 milliards d’euros pour une ligne Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.Le centralise appliqué aux transports est un gaspillage d’argent public.
La grande folie des LGV a repris. On aurait pu croire que les leçons de ces dernières années avait fait comprendre que le tout TGV était une erreur, économique, écologique et en matière d’aménagement du territoire. Mais il n’en est rien. Les collectivités territoriales sont appelées à financer la ligne nouvelle entre Bordeaux et Toulouse et entre Bordeaux et Dax. Le coût pour les collectivités concernées (ainsi que de celles qui ne verront pas passer un seul km de voie LGV) sera de 1,7 milliards d’euros. L’État ne s’engagera qu’à hauteur de 40% du projet. L’Europe devrait en financer 20%. Le reste sera payé par les collectivités (départements, communautés de communes et d’agglomérations, région Nouvelle Aquitaine). La Région Nouvelle Aquitaine a déjà voté le principe de payer plus de 700 millions d’euros. Les contribuables de nos régions vont donc payer une fois de plus pour que « l’on aille plus vite à Paris ». Le centralisme est pourtant un mal connu avec ses conséquences sociales, économiques, écologiques, culturelles. Et pourtant on continue ce petit jeu qui pour les collectivités est un jeu perdant-perdant. Elles payent pour déménager le territoire et pas pour un développement équilibré. Les trains du quotidien continueront à fonctionner aussi mal (suppressions quotidiennes, retards, manque de fiabilité). Et pourtant on dépensera des milliards pour gagner quelques minutes. Ce seront des minutes très chères. Le refus de s’engager vers la rénovation et la modernisation des lignes existantes, solution plus économique, plus écologique et toute aussi efficace quant au temps de parcours, montre que la question du train n’est pas encore comprise par les responsables de nos collectivités.Le train ce n’est pas aller plus vite à Paris mais c’est se déplacer de façon économique, écologique et fiable sur son territoire, celui où l’on vit chaque jour, celui qui mérite d’être entretenu et desservi correctement pour se développer.