Una dintrada illegala/Une rentrée dans l’illégalité

La dintrada de l’ensenhament immersiu se fa jos la menaça de veire illegalizadas las escòlas que practican aquel ensenhament. Es la fauta del govèrn qu’a ajudat a la censura de la lei Molac çaquelà votada majoritariament pels deputats

Lo ministre de l’Educacion a fait d’aquesta dintrada una dintrada particulara per l’ensenhament immersiu en occitan e tanben en las autras lengas ditas regionalas. Per totas las escòlas associativas qu’ensenhan en occitan es una dintrada illegala segon lo Conselh Constitucional.

Lo vòte de la lei Molac, a la prima passada, permetiá d’alargar l’ensenhament per immersion al servici public d’educacion e de lo prepausar a totas las familhas.

Per l’accion del ministre de l’Educacion, lo Conseil Constitucional a sacamandejat lo tèxte del deputat breton e indicat que l’ensenhament per immersion contraveniá a l’article 2 de la constitucion. L’ensenhament immersiu es donc jos la menaça d’una illegalizacion.

Degun aviá pas podut duscas ara menaçar lo trabalh fait per centenats d’associacions, milierats de paires e maires, centenats d’ensenhaires amb l’ajuda de tot lo movement cultural.

La lei Molac es estada sancionada per l’accion d’un ministre. Poguèt pas o far sense l’acòrd del cap del govèrn e sense que lo cap de l’Estat foguèsse consent. Aqueste faguèt de declaracions tardièras que pretendián èstre en favor de las lengas ditas regionalas, mas sas declaracions anterioras e la venguda de l’elecccion presidenciala, fan que tot aquò manca de credibilitat.

Res cambiarà pas sense una mobilizacion de las fòrtas.

D’unes vòlon daissar creire qu’una reforma de la constitucion se farà autanlèu l’endeman del periòde electoral, a condicions de votar per los que son en plaça ara. Es una farcejada. Per çò qu’es dels autres candidats lor posicionament deurà èstre fòrça clar e se deurà apiejar sus un engatjament plan argumentat.

L’istòria electorala de la Vena Republica es una seguida de promessas dins aquel domeni que jamai foguèron tengudas.

La solucion unica es una reforma rapida de la constitucion e aquò o poirem ganhar sonque en fasent una pression fòrta sus aqueles que trenquèron la lei Molac. Devèm mantenir viva la reivindicacion dins lo debat politic.

La rentrée de l’enseignement immersif est une rentrée qui se fait sous la menace d’une illégalisation, produit de l’action du gouvernement qui a censuré la loi Molac, pourtant votée très majoritairement par les députés

Le ministre de l’Éducation a fait de cette rentrée 2021 une rentrée particulière pour l’enseignement immersif en occitan ainsi que pour les autres langues dites régionales. Pour toutes les écoles associatives qui enseignent en occitan il s’agit d’une rentrée illégale selon le Conseil Constitutionnel.

Le vote de la loi Molac, au printemps dernier, permettait d’élargir l’enseignement par immersion au service public d’Education et de l’offrir à toutes les familles qui le souhaitent.

Par l’action du ministre de l’Éducation, le Conseil Constitutionnel a cassé le texte du député breton et a indiqué que l’enseignement par immersion contrevenait à l’article 2 de la constitution. L’enseignement immersif est donc sous la menace d’une illégalisation.

Personne n’avait réussi à ce jour à mettre en péril des années de travail menées par des centaines d’associations, des milliers de parents, des centaines d’enseignants avec l’appui de tout un mouvement culturel.

La loi Molac a été cassée par l’action d’un ministre. Il n’a pu agir sans l’aval du chef du gouvernement et sans le consentement du chef de l’État. Celui-ci a tardivement fait des déclarations qui se voulaient favorables aux langues, mais ses déclarations antérieures et l’approche de l’élection présidentielle font douter de sa sincérité.

Rien ne changera sans une forte mobilisation.

Laisser croire qu’une réforme de la constitution se fera dès le lendemain de la période électorale de 2022, si l’on reconduit les mêmes, est une farce. Quant aux autres candidats leur positionnement devra être très clair sur le sujet et étayé par un engagement fort et un discours argumenté.

L’histoire électorale de la Vème République est pleine de promesses non tenues en ce domaine.

La seule issue est une réforme rapide de la constitution et celle-ci ne pourra s’obtenir qu’en faisant pression sur ceux qui ont cassé la loi Molac et en maintenant vivante la revendication dans le débat politique.

Solidarité avec les agricultrices et agriculteurs sinistrés par les épisodes de gel !

Les conséquences des températures anormalement basses pour un début avril, en particulier durant les nuits entre les 6 et 8 avril, sont particulièrement lourdes pour l’agriculture. Mais elles se révèlent dramatiques pour l’arboriculture et la viticulture dans bien des régions occitanes.

Les pertes sont lourdes, effrayantes parfois. Pour ne prendre que l’exemple de ces 2 départements, les chiffres de la Drôme et l’Ardèche sont sidérants : 70% de pertes pour l’arboriculture drômoise, 80% pour l’arboriculture ardéchoise ; abricots, pèches, mais aussi cerises, pommes, poires, prunes, … toutes les productions enregistrent des pertes de 80 à 90 % … La viticulture n’a pas été épargnée, les premières estimations donnant des pertes de chiffre d’affaires d’au moins 125 millions d’euros dans les vignobles drômois et ardéchois.

Devant une telle situation, le Partit Occitan tient à exprimer sa totale solidarité avec l’ensemble des femmes et des hommes de ces filières. Car c’est tout un écosystème qui est frappé : producteurs, intermédiaires, salariés, saisonniers, …

Dans nos régions occitanes, les agricultrices et les agriculteurs sont bien plus que les actrices et acteurs engagés de ces secteurs d’activités dynamiques et innovants. Leur rôle est essentiel dans la vie économique, sociale, culturelle et tout simplement humaine de nos territoires. Durant des décennies ils furent les derniers gardiens de ces trésors que sont notre Langue Occitane et de notre culture en les gardant vivaces dans leur quotidien et en faisant raisonner la musique de notre langue dans nos villes et nos campagnes.

Nous devons être à leurs côtés dans cette nouvelle épreuve.

Le gouvernement parisien a certes promis 1 milliard d’euros. En réalité, il n’a rien fait d’autre que de pallier, avec de l’argent public, les carences des assureurs. Malgré les bénéfices à 2 chiffres des assureurs français (respectivement 11, 14 et 13 milliards d’Euros en 2017, 2018 et 2019) nos agriculteurs sont dans l’impossibilité de s’assurer correctement face aux aléas climatiques sans cesse plus nombreux : soit la couverture est insuffisante, soit le coût des polices d’assurance est tellement élevé que certains préfèrent courir le risque de tout perdre.

Il est temps d’agir en profondeur car le dérèglement climatique rendra de tels évènements météorologiques de plus en plus fréquents et de plus en plus violents. Ne nous leurrons pas, c’est bel et bien à une manifestation du dérèglement climatique que nous avons assisté. Car si les gelées ne sont pas une nouveauté, l’ampleur des dégâts sur les cultures est imputable au fait que ces nuits glaciales ont succédé à des journées anormalement chaudes pour un mois de mars. Ainsi, avec le réchauffement climatique, les bourgeons éclosent plus tôt alors que les gelées d’avril restent présentes. Plus les hivers seront doux, plus ce phénomène se produira, plus son intensité sera grande, plus les dégâts s’alourdiront.

Alors il faut agir à court, moyen et long terme !

Il faut d’abord aider les femmes et les hommes de ce secteur à se protéger des conséquences de ces phénomènes. L’actuel système d’indemnisation des calamités agricoles et assurances privées n’est pas efficient. Le Partit Occitan ne peut que faire siennes les propositions de bon sens de la Confédération paysanne : faire jouer la solidarité inter et intra filières par la création d’un fonds mutuel et solidaire. « Ce fonds serait doté par une solidarité entre les différentes productions et au sein des filières – interprofessions, fournisseurs d’agroéquipements et d’intrants, transformateurs et grande distribution – parce que la production agricole bénéficie à toute la chaîne alimentaire ! ».

Mais nous devons toutes et tous, consommatrices et consommateurs, agir immédiatement en privilégiant les produits de nos régions, les fruits de saison, les productions de qualité qu’elles soient issues de l’agriculture biologique ou raisonnée, en favorisant les circuits courts générateurs de marge, les achats de proximité réduisant l’empreinte carbone, …

La solidarité collective doit aussi venir en aide aux travailleuses et travailleurs de ces secteurs, salariés permanents ou saisonniers. Leurs pertes de revenu doivent être compensées.

Mais les défis majeurs nécessitent un travail en profondeur et des efforts structurels bien plus grands. Il faut dès à présent prendre la mesure du dérèglement climatique et de ses conséquences. Dans les secteurs agricoles et agroalimentaires cela signifie engager des mutations structurelles profondes et encore plus longues qu’ailleurs. Les sommes à mettre en œuvre pour modifier les sélections variétales, les conduites culturales, la gestion des sols, des ressources en eau, … sont telles que la profession seule ne saurait les supporter.

C’est un immense chantier collectif qu’il est urgent d’initier sans attendre. L’argent des contribuables occitans doit prioritairement être investis dans un tel chantier plutôt que dans ceux, autant pharaoniques et coûteux qu’inutiles pour nos économies régionales, des JO parisiens ou du Grand paris ! Il est plus que temps d’investir pour préparer notre avenir et de cesser de dépenser inutilement nos ressources fiscales dans des éléphants blancs d’une région capitale dispendieuse de ressources prélevées d’autorité sur nos territoires.

L’écologie est d’abord un combat quotidien au plus près des habitantes et des habitants de nos territoires. Le Partit Occitan le mène avec détermination ; c’est par écologie des territoires que nous bâtirons le monde d’après !

Plus que jamais il est temps de décider au pays pour pouvoir y vivre et y travailler !

Amassa i arrivarem !

La loi sur les langues : l’aboutissement d’un long combat

Le vote de la loi Molac par les députés peut être considéré comme historique à plusieurs titres. D’abord, la loi précédente, la loi Deixonne, date de 1951, c’est à dire qu’elle fut adoptée il y a 70 ans.

Cela montre combien la France était jusqu’à hier bloquée sur ce sujet des langues. Plus de 70 propositions de loi sur le même thème ont échoué depuis 1958. 

Le vote est historique puisqu’il est le résultat de longues années de combat du monde associatif et du monde politique dans les diverses régions. À l’Assemblée Nationale les arguments éculés qui avaient servi jusqu’à ce jour à repousser toute avancée, n’ont pas eu l’effet escompté. 

Séparatiste, la défense des langues régionales ?

L’allusion ridicule du ministre de l’Éducation au séparatisme a même eu l’effet inverse. Certains députés se sont sentis insultés. Historique aussi parce qu’une nouvelle génération de parlementaires est apparue depuis une dizaine d’années. C’est cela qui a rendu le vote possible.

Paul Molac, député Régions et Peuples Solidaires (groupe Libertés et Territoires)

Paul Molac a  su présenter un texte qui proposait de légaliser des expériences qui ont prouvé leur efficacité. L’immersion par exemple. C’est une évidence que jusqu’à ce jour l’Éducation Nationale refusait. Le mouvement associatif a prouvé que c’était la bonne voie.

L’apprentissage par immersion gagné de haute lutte contre Blanquer

Mais nous ne sommes pas au bout du combat. Une loi n’est pas la réalisation de ce qui est permis. Ce n’est que le début d’un autre combat pour son application. Il va falloir former des enseignants, former des professionnels dans divers domaines et faire en sorte que les décrets d’application ne traînent pas en longueur.

Reste aussi à passer les obstacles que certains vieux opposants ne manqueront pas de mettre en travers de la route, comme l’utilisation de l’article 2. Il n’empêche qu’il faut saluer la patience de Paul Molac et sa détermination.

Le vote a été obtenu avec une majorité indiscutable.

C’est un résultat très significatif. Le gouvernement et le président de la République ont subi un camouflet historique à la hauteur de l’indifférence, et parfois du mépris, dont à fait preuve E. Macron sur ce sujet des langues. 

Entrevista de Paul Molac divendres de matin sus France Inter.

Loi Molac : Mercejaments/Remerciements

Occitans ! : remerciez vos députés qui ont voté la loi « Conforme »

Source : https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3569

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souad.zitouni@assemblee-nationale.frSouadZitouniVaucluse

Lèi Molac Prèst-a-mandar / Trousse d’action

Deux étapes :

  1. Contacter les membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée Nationale
    • Avant le 30 mars (la commission siège le 31 mars)
  2. Contacter ses députés
    • Avant le 7 avril (la proposition de loi est votée à l’AN le 8 avril)

Signez la pétition

Soutenez le passage en seconde lecture de la Proposition de Loi Molac grâce à la pétition mise en ligne par le collectif  » Pour Que Vivent Nos Langues « .

Faites-le savoir / Dites-le nous

Le collectif  » Pour Que Vivent Nos Langues  » #pqvnl tient un décompte des députés contactés ainsi que leurs intentions. Consultez la carte.

Faites connaître votre action dans les réseaux sociaux de votre choix.

Le lien vers la page Facebook du collectif  » Pour Que Vivent Nos Langues « .

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Ressources

Le Partit Occitan rend hommage au Président Manuel Azaña

La mascarade ou Le sommet franco-espagnol de Montauban

Le Partit Occitan tient à saluer la mémoire du Président Manuel Azaña, dernier président en exercice de la République espagnole, inhumé en 1940 et réfugié à Montauban auprès de la légation mexicaine pour échapper aux polices pétainistes et franquistes qui cherchaient à l’enlever.

Quatre-vingts ans après, cette commémoration veut tenir lieu de « réparation historique » bien tardive de la part des États espagnols et français. Elle ne peut masquer l’ambigüité de cette rencontre entre un État monarchiste et un État républicain qui s’imaginent soudain qu’une réparation très symbolique et qu’un déplacement dans l’urgence peuvent gommer l’histoire des peuples.

Alors que l’acharnement de l’État espagnol s’abat sur le peuple catalan qui a rappelé par référendum son droit à l’autodétermination, cette rencontre est pour nous avant tout le symbole de l’accord entre deux États parmi les plus centralistes du camp européen. Quand trois députés européens catalans sont obligés de s’exiler en Belgique et que 9 autres sont incarcérés au nom de la raison d’État, MM. E. Macron et P. Sanchez tentent de réécrire l’histoire.

Le Partit Occitan dénonce cette mascarade en terre occitane et voit dans cette rencontre une nouvelle manifestation du renforcement des liens inter-étatiques réalisés visant à renforcer la domination des états sur les peuples et les Nations sans État.

MANIFESTATION LUNDI 15 MARS à 15 H à MONTAUBAN

Manifestacion diluns 15 de març a 15 oras a Montalban

Lo Partit Occitan apela cadun a cridar son sosten sens relambi al nòstres fraires catalans empresonats !

Lundi 15 mars, se tiendra à Montauban un sommet Franco-Espagnol en présence d’Emmanuel Macron et Pedro Sanchez.

À cette occasion, et pour la première fois de manière officielle, les deux chefs d’État iront s’incliner sur la tombe de Manuel Azaña Président de la République espagnole (11 mai 1936 au 27 février 1939). Le président Azaña est le dernier président en exercice de la République espagnole.

Un peu avant la chute de la Catalogne, le 5 février 1936, il se réfugie en France où il rejoint les exilés républicains déjà sur place, mais démissionne le 27 février lorsque la France reconnaît le franquisme. Il trouve asile à la légation du Mexique située dans l’hôtel du Midi de Montauban, pour échapper aux manœuvres des polices pétainistes et franquistes qui cherchaient à l’enlever; il y décède le 3 novembre 1940.

Son cercueil est amené au cimetière recouvert d’un drapeau mexicain car le préfet de l’époque avait interdit le drapeau républicain espagnol, accompagné par 3000 exilés et amis de la république espagnole.

Cet hommage des deux présidents espagnol et français est donc un événement et une réparation historique.

Cependant il ne saurait nous faire oublier l’actualité, cet autre Président, celui de la Généralité de Catalogne et deux de ses conseillers, aujourd’hui en l’exil à Bruxelles; poursuivis depuis plus de trois ans par l’Espagne pour avoir organisé un référendum d’autodétermination, ils viennent de perdre leur immunité parlementaire à cause de manœuvres politico-juridiques et risquent jusqu’à 25 ans de prison.

Ces deux événements si douloureux à notre mémoire d’enfants, petits enfants et amis de républicains exilés entrent en résonance.

Le délai est court, mais nos amis de Perpignan et de Montauban proposent de créer une manifestation informelle avec des pancartes réclamant l’Amnistie des catalans, lundi à 15H sur le lieu de la signature d’un nouveau protocole franco-espagnol sur la double nationalité.

Le partit occitan s’associe et apporte son soutien à cette démarche .

Oui la Provence

L’appel «ÒC PER PROVENÇA / O PÈR PROUVÈNÇO»

Le collectif ÒC PER PROVENÇA / O PÈR PROUVÈNÇO rallie ses troupes pour les régionales 21.

Au printemps 2021, devraient se dérouler les élections régionales. Notre sensibilité régionaliste ne peut pas manquer ce rendez-vous majeur.

Nous militons pour des régions plus autonomes tout autant que pour l’affirmation des identités culturelles et historiques dans le cadre d’une France riche de sa diversité.

Cette sensibilité n’est jamais ou très peu représentée, ni par les partis politiques traditionnels ni par les médias, tous formatés par un centralisme qui relègue tout ce qui n’est pas parisien à l’état de périphérie.

Constatant le peu de cas qui est fait de leur réalité sociale, économique et culturelle, nous pensons qu’un grand nombre de citoyens s’éloigne de la chose publique comme de l’avenir de leur territoire.

C’est ce constat qui nous a décidés à monter une liste sous notre propre bannière pour faire vivre ces thèmes.

Legir mai : https://www.ouilaprovence.org/

Occitania Viure al País (feb-març): Tantas rasons de protestar

OCCITANIA-VOLÈM VIURE AL PAÍS n° 229

TELLEMENT DE RAISONS DE PROTESTER

Au sommaire du n° 229 (février-mars 2021) du bimestriel Occitania-Volèm Viure Al País, des articles d’actualité et de réflexion sous une couverture affirmant qu’il existe de nombreuses raisons de protester  (Tantas rasons de protestar) : l’enjeu des régionales (les objectifs de Oui à la Provence), le projet de loi sur la sécurité globale, la gestion de la grippe aviaire, l’apparition de la justice climatique, le refus de la Commission européenne de la pétition citoyenne sur les droits des minorités, les élections catalanes,…

L’éditorial se penche sur les pièges des présidentielles 2022. Un article s’interroge sur les liens entre territoire et démocratie alimentaire. Un autre sur la place des langues-cultures dans l’enseignement. Claude Alranq prend position sur la suspension des Carnavals. Une mise en perspective des chansons de Claude Marti est proposée. Hommage est rendu à Willy Kjuipers. Articles historique (sur les royaumes occitans d’Orient), linguistique (autour du verbe Saber) et gastronomique (La cosina setòria) complètent ces 28 pages et ces articles en occitan ou en français.

(Abonnement à la revue : 6 n° pour 25 € (35 € hors UE), à adresser à Occitania-VVAP Joël Encontre 14, imp. Gambetta 81000-Albi ; vous pouvez retouver les n° 220 à 228 en ligne sur www.adeo-oc.eu)