Archives de catégorie : Actu

Coup de gueule !

Les sénateurs de droite et radicaux ont refusé le débat sur la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales. Une nouvelle fois, l’avenir de nos langues et cultures occitanes et catalanes se voit instrumentalisé par des stratégies politiciennes inadmissibles.

Parmi les girouettes régionales, le sénateur Les Républicains de l’Hérault Jean-Pierre Grand a ainsi voté avec son groupe pour rejeter le débat. Également Maire de Castelnau-le-Lez, ce dernier figure en compagnie de sa première adjointe sur la liste régionale de Philippe Saurel. Pourtant, samedi dernier à Montpellier lors de la manifestation pour la défense des langues régionales, c’est près de 15 000 personnes qui ont pu voir Philippe Saurel se présenter comme le meilleur défenseur de la langue occitane, allant même jusqu’à ratifier très symboliquement la dite charte… Un enfumage inadmissible !

Carole Delga a-t-elle fait passer le message à ses partenaires encombrants du PRG qu’il fallait soutenir la promesse 56 du candidat Hollande ? Elle n’a en tout cas pas été entendue puisque le PRG a fait front commun avec la droite… qui a due être ravie que le gouvernement ait attendu le basculement à droite du Sénat pour présenter ce projet de loi constitutionnelle !

Face à ces attitudes politiciennes, nous affirmons que les langues régionales ne doivent être une variable d’ajustement. Question d’égalité et de justice !

La liste « Nouveau Monde » menée par Gérard Onesta, défenseur des langues régionales au Parlement Européen, prend à son compte le développement des langues et cultures occitanes et catalanes dans tous les domaines de compétence de la future région.

Avec ou sans la Charte, l’engagement est pris : le catalan et l’occitan feront l’objet d’une promotion, d’un soutien et d’une présence accrues en Occitanie-Catalogne !

Patric Roux, secrétaire fédéral

Et après le 24 octobre ? Quelles actions ? E après lo 24 d’octobre ? Quinas accions ? Ua proposicion.

La manifestation de ce 24 octobre serà certainement la fin d’un cycle. Nous savons tous les avantages et aussi les limites de telles manifestations. Il ne faut cependant pas les dévaloriser parce qu’elles ont permis de dynamiser l’occitanisme et de lui donner une reconnaissance qu’il n’avait pas.

Depuis 2005 nous avons fait la preuve que la revendication en faveur de la langue était portée par un mouvement populaire.

La manifestacion d’aqueste 24 d’octobre que serà lhèu la fin d’un cicle. Que sabem tots los limits de manifestacions d’aqueras. Totun non cau pas desvalorizar l’importància qui an avut en la dinamizacion deu movement occitanista e per la soa reconeishença.

Desempuish 2005 qu’avem hèit la pròva que la reivindicacion en favor de la lenga qu’èra portada per un movement popular.

Carcassona 2009 5

Adara que cau har mei e miélher. Que cau adaptar lo noste foncionament la situacion de 2015 qui n’ei pas la de 2005.

Las armas de la comunicacion qu’an cambiat.

Lo paisatge politic tanben.

Que cau implicar en la question de la reivindicacion linguistica d’autes sectors de la societat.

Que cau sortir de las oposicions estèrlas qui avem podut víver per los mes passats e qui poderén, e contunhèssen, desmobilizar meilèu que dar l’arsec e l’energia qui hè besonh e qui devem a la generacion qui prenerà en man l’aviéner de la lenga.

Que’m permeti donc de har ua proposicion qui seré la creacion de la CONVENCION PER LA LENGA OCCITANA.

 

LIRE LA SUITE : http://david-grosclaude.com/2015/10/22/et-apres-le-24-octobre-quelles-actions-e-apres-lo-24-doctobre-quinas-accions-ua-proposicion/

E tu, ont sias dissabte 24/10 ?

Dans 8 jours, à Montpellier, grande manifestation pour la langue occitane

Ensemble, refusons le mépris

OUI A LA DIVERSITE CULTURELLE

Exigeons la dignité !

RDV le 24/10/15 à 14h

#DIGNITAT

Mesprezt

Et très bientôt, vous découvrirez les engagements de Gérard Onesta, tête de liste du rassemblement citoyen, écologiste et solidaire en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon pour la langue et la culture occitane :

100 jorns per agir : nòstres primièrs engatjaments

per las lengas e culturas occitana et catalana !

Le Partit Occitan est le parti de la gauche écologiste occitane. Présent en Occitanie, dans les luttes sociales, économiques ou d’aménagement du territoire, il milite aussi pour une Europe des peuples et des régions solidaires. Son combat pour la langue et la culture occitane va de pair avec la défense de la diversité. Ses élus locaux et régionaux portent la question occitane sur la scène publique.


J-15 : Anèm òc, DIGNITAT !

Le Partit Occitan appelle tous les occitanistes et les défenseurs de la diversité culturelle à rejoindre la manifestation « ANEM OC » qui se déroulera le 24 octobre 2015 à Montpellier.

10h30 : Ouverture du village occitan sur l’Esplanade Charles de Gaulle

14h00 : Depart du cortège

ANEM OC PER LA LENGA OCCITANA

Assez de mépris pour notre langue : DI-GNI-TE !

 

Plus d’info : http://www.anem-oc.org/

8 d’octubre : Rassemblement pour les salaires, pour l’emploi, pour les conditions de travail !

Le Partit Occitan soutient l’appel unitaire à rassemblements lancé par plusieurs organisations syndicales pour défendre les salaires, les conditions de travail et l’emploi.

Vous trouverez ci-dessous le texte de l’appel.


 

Ensemble : jeunes, travailleur-euses dans ou hors de l’emploi, retraité-es

Le 8 octobre : défendre les emplois, les salaires et la protection sociale !

Dans un contexte où l’emploi et les salaires restent les préoccupations majeures, il est urgent d’exiger une autre politique économique et sociale, et de faire entendre les revendications des salariés et des jeunes dans tout le pays.

Les mesures en faveur des entreprises, sans contreparties, non seulement n’ont aucun effet sur le taux de chômage mais donnent lieu dans les entreprises à des chantages à l’emploi pour imposer des baisses de salaires et un allongement du temps de travail. Cela nourrit la désespérance sociale sur laquelle prospère l’extrême droite. Le projet de « dégraisser » le code du travail est une menace de plus sur les droits des salarié-es.

Le gouvernement doit s’engager pour une réelle réforme fiscale, plus juste et plus redistributive permettant ainsi de rompre avec les choix de politiques économiques libérales sources d’inégalités et d’injustices.

Face à la crise économique et aux mutations à venir, il s’agit de développer les investissements pour réorienter l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques, de conforter et promouvoir les services publics, de soutenir et relancer les secteurs industriels.

Les mobilisations organisées partout en France le 8 octobre, feront entendre la nécessité de créer les emplois nécessaires dans le privé comme dans le public, d’améliorer le pouvoir d’achat ce qui passe notamment par l’augmentation des salaires et des pensions, de réaliser l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, d’améliorer les conditions de travail, de réduire le temps de travail, de conforter la protection sociale et de protéger socialement les jeunes notamment en leur garantissant un droit à l’autonomie.

Les organisations CGT, Solidaires, FSU, UNEF et UNL appellent les salarié-es, les chômeurs-euses, les étudiant-es, les lycéen-nes et les retraité-es à se mobiliser le 8 octobre prochain pour une journée interprofessionnelle, avec grèves, manifestations, rassemblements.


Manif 8 octobre


Contre le réchauffement climatique et le refroidissement culturel

En cette fin d’année il y a des événements qui, de mon point de vue, sont importants dans le rôle que nous pouvons modestement jouer, ici sur notre territoire occitan, afin que l’avenir de l’humanité ne soit ni trop chaud ni trop gris.

Il faut certes rester modestes, mais partant du principe que nous devons penser global et agir local, nous pouvons peser au travers de deux événements

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Le premier, c’est bien sûr la COP 21, la grande conférence mondiale sur le climat. Nous devons faire en sorte que les gouvernants de notre pays ne se contentent pas de penser global en encourageant les autres pays à faire des efforts que nous ne faisons pas. Si l’on comprend bien l’intérêt politique que représente l’agitation autour de la préparation de la réunion de Paris, pour convaincre il faut d’abord des actes, ici et ailleurs.

Le refroidissement culturel de la planète

Il y a bien des choses à faire chez nous pour accorder les paroles aux actes. Avec l’épisode de la LGV on est loin du compte. Ce n’est pas là un projet qui nous aidera à réduire les émissions de CO2. Toujours plus vite ! Toujours plus énergivore ! Toujours plus consommateur d’espace !

Qui pourrait croire que cela aidera à réduire la production de gaz à effet de serre ? Ce n’est qu’un exemple de nos contradictions. Et bien d’autres pourraient être cités.

Quoi qu’il en soit, en tant qu’occitaniste, je suis profondément et depuis des années un militant écologiste, un ardent partisan de tout de ce qui empêchera la planète de cuire à la fin du siècle.

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Si je suis convaincu des risques du réchauffement climatique, je suis aussi convaincu des risques énormes que représente le refroidissement culturel de la planète. Quatre degrés de plus pour l’atmosphère de la planète et ce sera la catastrophe !

L’uniformisation est un risque immense pour notre capacité à inventer l’avenir

Aussi, bien que sachant qu’on ne peut pas mesurer avec un thermomètre la diversité linguistique et culturelle, il me semble que quatre degrés en moins en ce domaine feront que l’ennui né de l’uniformité étreindra à coup sûr les habitants de la planète !

Je veux dire par là que l’uniformisation des cultures, l’appauvrissement de la diversité linguistique, représentent un risque d’asphyxie pour l’humanité aussi grand que l’autre risque d’étouffement.

Il faut lutter contre les deux. L’uniformisation des cultures est un risque pour la démocratie et une perte immense pour notre capacité à inventer l’avenir et à répondre aux crises. Je mets ce mot au pluriel parce les crises sont multiples et parce que les réponses, logiquement, sont diverses et multiples.

Les hommes dans leur diversité sauront répondre (ou sauront mieux répondre, restons modestes et prudents) aux défis qui les attendent. Le réchauffement climatique en est un : c’est une de nos crises.

Défendre la vie sur terre, défendre la diversité biologique de la planète sans défendre la diversité culturelle des hommes qui l’habitent, serait comme planter une éolienne là où il n’y a jamais de vent ou comme installer des panneaux photovoltaïques à la cave. Pourtant il y en a qui essayent ! Des « écologistes » qui ne comprennent pas cela existent !

Ceux qui oublieraient l’un des deux combats seraient des tièdes.

Le deuxième événement : nous devons faire la pression maximale pour que la France ratifie la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Il est temps que la France agisse localement et qu’elle ne s’en tienne pas à de grands principes globaux sur la diversité culturelle. La ratification de cette charte ne sera qu’un début, symbolique, une déclaration d’intention ; mais pour le climat aussi c’est ainsi que les choses commencent.

L’engagement qui est le mien est donc double pas contradictoire : contre le réchauffement climatique et contre le refroidissement culturel. Ceux qui oublieraient l’un des deux combats seraient des tièdes.

David Grosclaude

Plus d’info : http://david-grosclaude.com/

LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax : un projet coûteux et inutile

La LGV entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse est une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire.

Qu’avem besonh deus trins per cada dia.

« Que cau poder anar tà París en tres òras ! » çò cantan los elegits qui …non prenen pas jamei lo trin.

TGV
En France on fait croire que la grande vitesse c’est de rouler à 320 km/h mais cela c’est la Très Grande Vitesse. C’est très coûteux en énergie, en aménagement des voies et au final les billets sont très chers. Plusieurs pays d’Europe ont décidé d’abandonner la très grande vitesse et ont compris que des trains qui roulent à 220 km/h ( sur des lignes classiques modernisées) permettent au plus grand nombre de profiter de trains rapides, réguliers, sûrs et à un prix abordable.

Il y a des rapports qui nous disent depuis des années que cette affaire de Très Grande Vitesse est un gouffre financier, des alertes de la Cour des Comptes, une enquête publique négative…et pourtant on s’entête à vouloir faire croire que l’on fera une LGV entre Bordeaux et Dax.

La très grande vitesse est passée de mode dans plusieurs pays d’Europe mais nous, nous prétendons continuer pour d’obscures raisons électoralistes et tout cela sur le leitmotiv « Il faut être en trois heures à Paris ! ».

La LGV ce sont de gros intérêts en jeu, un Partenariat Public Privé perdant pour les citoyens-contribuables, une vision centralisée archaïque de l’aménagement du territoire. Pour se déplacer au quotidien il nous faut autre chose.

Pendant ce temps on veut fermer les liaison Intercités entre Bayonne et Toulouse ; pendant ce temps les liaisons du quotidien sont toujours soumises au manque cruel d’investissement sur les lignes classiques.

TER 1
Moderniser les  lignes classiques. Les trains pourront y rouler jusqu’à 220 km/h et le coût sera bien moindre que de faire des lignes à très grande vitesse où seuls les TGV pourront circuler.

La grande vitesse du futur, c’est la ligne actuelle entre Dax et Bordeaux rénovée. Ce sont des trains roulant à 220 km/h. Cela coûtera beaucoup moins cher et permettra de ne pas attendre …une hypothétique LGV déficitaire en 2040, voire 2050.

Nous ferons payer nos enfants parce que nous aurons voulu faire croire que nous sommes modernes.

David Grosclaude

LGV : une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire

 

Communiqué de presse / Comunicat de premsa

 

David Grosclaude

Conseiller régional d’Aquitaine

Partit Occitan

 

La LGV entre Bordeaux et Dax et Bordeaux et Toulouse est une erreur économique, écologique et une vision centraliste de l’aménagement du territoire.

Il y a des rapports qui nous disent depuis des années que cette affaire de Très Grande Vitesse est un gouffre financier, des alertes de la Cour des Comptes, une enquête publique négative le confirment…et pourtant on s’entête à vouloir faire croire que l’on fera une LGV entre Bordeaux et Dax.

La très grande vitesse est passée de mode dans plusieurs pays d’Europe mais chez nous certains prétendent continuer pour d’obscures raisons électorales. Tout cela sur le leitmotiv : « Il faut être en trois heures à Paris ! ».
La LGV, ce sont de gros intérêts en jeu, un Partenariat Public Privé perdant pour les citoyens-contribuables, une vision centralisée archaïque de l’aménagement du territoire. Pour se déplacer au quotidien il nous faut autre chose.
Pendant ce temps on veut fermer les liaison Intercités entre Bayonne et Toulouse ; pendant ce temps les liaisons du quotidien sont toujours soumises au manque cruel d’investissement sur les lignes classiques.


La grande vitesse du futur, c’est la ligne actuelle entre Dax et Bordeaux rénovée. Ce sont des trains roulant à 220 km/h. Cela coûtera beaucoup moins cher et permettra de ne pas attendre …une hypothétique LGV déficitaire en 2040, voire 2050.

En poursuivant sur la voie de la LGV, nous ferons payer nos enfants pour des projets inutiles.

David Grosclaude