Archives de catégorie : Premsa

80e anniversaire de la Retirada -Pour un parcours balisé et une journée annuelle de commémoration-      

                Une année de commémoration en région Occitanie-Pais catalan

Le Partit occitan rend hommage aux combattant.e.s du fascisme et salue les différentes manifestations, qui ont été organisées à Collioure, à Argelès-sur-Mer, entre Mollo et le col d’Arès à la frontière, à Arles-sur-Tech, au Boulou, à Oloron, à Perpignan, à Toulouse, à Montauban…, tant à l’initiative de la société civile que des pouvoirs publics[1]. C’est le refus de la banalisation de cette page souvent tragique, vécue par un demi-million d’Espagnol.e.s en terre catalane et occitane. Par delà les reflux de l’histoire -nazisme et pétainisme-, c’est l’expression du partage par nos communautés des mêmes principes démocratiques et humanistes.

Le Partit occitan salue la démarche de « justice mémorielle » en Espagne même: recherche des dépouilles des victimes du franquisme, évacuation des restes de Franco du Valle de los Caidos, identification des enfants volés à leurs parents républicains…

Le POC rappelle que le gouvernement de la République espagnole  et la Generalitat catalane ont négocié en 1932 un large statut d’autonomie, et le premier. En cette période de recentralisation autoritaire, tant en France qu’en Espagne, cet épisode est à commémorer également.

                         Parcours balisé de la Retirada et date annuelle de commémoration

Il importe de pérenniser ce patrimoine politique en terre catalane et occitane, avec la mise en place d’un parcours balisé de l’exil républicain, par la Région Occitanie et par le Conseil départemental des Pyrénées orientales : signalétique routière recensant les différents camps d’internement, documentation officielle mise à disposition dans les centres culturels, les établissements scolaires, les offices de tourisme…
Il faut décider également d’une journée de commémoration. La Generalitat a décrété comme date annuelle le 5 février, jour de l’ouverture des frontières françaises aux soldats républicains en 1939.

Le spectre nationaliste et xénophobe des années 30 qui plane sur notre époque incite à cette démarche. Au-delà du devoir de mémoire, il s’agit  d’oeuvrer en faveur d’une politique plus ouverte de l’accueil des migrant.e.s et d’un soutien mutuel plus effectif à la cause, fragile, des systèmes démocratiques.

[1] Voir le dossier de France bleu (site)

https://www.francebleu.fr/infos/international/retirada-l-exil-republicain-espagnol

https://www.francebleu.fr/infos/international/video-80e-anniversaire-de-la-retirada-l-exil-des-republicains-espagnols-1548429440

ITW – Dàvid Grosclaude, vice-president de l’Aliança Libra Europèa (La Setmana)

« Quasi duas setmanas après aver deishat la soa plaça de president de l’OPLO, Dàvid Grosclaude qu’estó elejut vice-president de l’Aliança Libra Europèa (ALE) lo 1èr d’abriu passat a Aiacciu.

L’ALE qu’ei un partit politic qui amassa 45 partits progressistas capvath l’UE e qui compta 12 eurodeputats. La soa tòca qu’ei la promocion deus drets umans, civius e politics au servici d’ua Euròpa deus pòbles. L’eleccion deu militant bearnés que’s debanè au parat de l’assemblada generau a Aiacciu en Corsega lo 1èr d’abriu. L’AG qu’èra presidida per François Alfonsi (membre deu Parti de la nacion còrsa) e que’s debanè peu dusau còp en Corsega (1èr còp en 1979).

[…]

 

ESCOTAR L’ITW SUS SITE DE LA SETMANALa Setmana

Ua navèra Presidenta a l’OPLO (La Setmana)

Qu’èra uei lo dia, lo darrèr dia de presidéncia de Dàvid Grosclaude au cap de l’Ofici Public de la Lenga Occitana. N’estant pas mei elegit regionau (Aquitània), lo bearnés que devó deishar la soa plaça. Charline Claveau-Abbadie que prenó las soas foncions quauquas òras a, acompanhada a la vice-presidéncia per Patric Roux, elegit de la Region Lengadòc-Rosselhon-Mieidia-Pirenèus e per Hélène Bernard, rectora de l’Academia de Tolosa.

« Que dèishi donc aquera presidéncia un còp complit çò de prometut a saber la mesa en plaça d’un organisme public qui averà per sola e unica mira, per sol e unic tribalh, la promocion de la lenga occitana », e lo sénher Grosclaude d’ajustar « Qu’ei un utís politic lingüistic public. Aquò hè de la lenga occitana un vertadèr objècte politic. Que la lenga e sia vaduda un objècte politic n’ei pas navèth […] Mes que duas regions deciden de hicar en plaça un utís comun entà promòver l’occitan qu’an en comun, qu’ei navèth; e que l’Estat s’i associa da la causa enqüèra mei beròja ».

LEGIR LA SEGUIDA :

http://lasetmana.fr/fr/entry/ua-navera-presidenta-a-loplo

Aix : mobilisés contre les groupuscules d’extrême droite (La Provence)

Dans le calme, hier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la rue pour dénoncer les violences de l’extrême droite

Actualités - Politique - Aix : mobilisés contre les groupuscules d'extrême droite

Les prises de parole se sont succédé. Le collectif demande aux pouvoirs publics « de prendre leurs responsabilités ». Photo philippe laurenson

Ils ont tracté toute la journée, sur les places, les marchés, ont argumenté et échangé à s’en casser la voix. Catherine Piat, de Résister aujourd’hui, l’a payé cash à l’heure du discours mais a trouvé la force de se faire entendre. Initié par le PS, le PCF, Génération écologie et le Partit Occitan, un collectif unitaire, rejoint par une vingtaine d’associations et organisations syndicales (CGT, CFDT, FSU, Unef, syndicat de la magistrature, etc.) a appelé à la mobilisation, hier après-midi, contre les violences de l’extrême droite.

[…]

« Le poids électoral du Front national et la libération de la parole raciste engendrent une montée de la haine et de la violence de cette extrême droite décomplexée et visible dans nos rues », s’insurge Michel Piolat, le représentant de la Ligue des droits de l’Homme. Comme l’avait fait Jean-David Ciot en décembre dernier dans un courrier adressé au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le collectif demande aux autorités « de dissoudre, sans délai, ces mouvements violents s’attaquant à la République et aux libertés, l’Action française comme les mouvements identitaires ».

[…]

Entre deux banderoles de la CGT et de la FSU, Raymonde, 96 ans, doyenne de la section locale du PC, glisse ses tracts sous le bras pour applaudir : « Ce n’est plus pour moi que je m’inquiète mais pour mes petits-enfants et arrière-petits-enfants ». La meilleure réponse à apporter à ces groupuscules ? « Celle du vivre ensemble, clame Hervé Guerrera du Partit Occitan. Nazillons de pacotille, identitaires violents, royalistes d’un temps à jamais révolu, tous gonflés, bouffis par les succès électoraux du FN, écoutez-nous ! Nous sommes là, là pour longtemps, là pour durer et nous n’avons pas peur. Ici, on craint dégun ! »

 

LIRE L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE :

http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/3853442/ils-sont-la-violence-haineuse-nous-sommes-la-tolerance.html

Face à l’échec, EELV et Parti de Gauche s’interrogent sur leurs alliances (Reporterre)

Les élections régionales se traduisent par un sévère recul du nombre des élus EELV et Front de gauche. Et les obligent à repenser leur stratégie. Leur faut-il se rapprocher du PS ? Ou suivre l’exemple du sud-ouest, où l’union des écologistes et de la gauche hors-PS permet de peser ?

Les chiffres sont implacables : le piètre résultat des écologistes et de la gauche non-PS a fait fondre le nombre de leurs élus dans les conseils régionaux.

Europe-Ecologie-Les Verts : – 75 % du nombre d’élus

Le parti revendique environ 65 élus dans sept régions différentes. Soit 3,4 % du nombre total d’élus – 1.910 – dans tous les conseils régionaux. Hormis l’Ile-de-France qui compte 14 élus (11 encartés EELV, 1 Cap 21 et deux candidats d’ouverture) malgré la défaite, les plus gros contingents se situent dans les régions où l’alliance s’est faite avec le PS au second tour et où la victoire a été emportée : 18 élus écologistes en Aquitaine, 11 de la grande liste de rassemblement en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon (voir ci-dessous) et 9 dans le Centre. Ailleurs, EELV compte également quelques élus dans l’opposition en Normandie, Pays-de-la-Loire et Rhône-Alpes.

EELV comptait 263 élus lors de la précédente mandature : le parti écologiste enregistre donc une baisse de plus de 75 % du nombre de ses élus au soir du second tour des régionales. En 2010, ce parti avait le plus progressé en nombre de sièges. En 2015, il est celui qui diminue le plus en proportion.

Le Front de Gauche : bérézina !

Le Parti Communiste ne se porte guère mieux. Avec 29 élus répartis sur l’ensemble du territoire, il est très loin de la centaine de conseillers régionaux qu’il comptait avant ces élections.

Dans ce contexte, son partenaire du Parti de Gauche sauverait presque les meubles avec 7 conseillers élus comparés à la quinzaine qu’il comptait jusqu’alors. Mais ils ne sont représentés que dans trois régions : en Ile-de-France par l’intermédiaire de son coordinateur, Eric Coquerel, en Rhône-Alpes-Auvergne avec trois élus parmi lesquels Corinne Morel-Darleux, et trois également en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

Dans cette région, Myriam Martin a également été élue et représentera Ensemble !, la dernière composante du Front de Gauche, qui totalise trois élus, parmi lesquels Clémentine Autain, sa porte-parole.

Au final, le Front de gauche compte une quarantaine d’élus sur les 1910 sièges pourvus ce dimanche, soit 2 %.

Les plus petits partis

Deux partis participaient à leurs premières élections régionales. Ils obtiennent chacun un élu. En Rhône-Alpes-Auvergne pour Nouvelle Donne, le parti de Pierre Larrouturou. Et en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon pour la Nouvelle Gauche socialiste, avec Liem Hoang Ngoc qui a lancé ce parti il y a quelques mois. A noter dans cette région, l’élection de Patric Roux pour le POC, parti régionaliste occitan.

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MediaPart – Patric Roux, une « confiance absolue en Gérard Onesta »

Dans le sud-ouest, Gérard Onesta, le rassembleur, se révèle comme la surprise des régionales

 

À la tête d’une liste d’union aux régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, Gérard Onesta est un militant écologiste de longue date. Sa sincérité est reconnue même par ses adversaires. Député européen assidu, il préfère le parlement et le terrain que les plateaux télé. La surprise possible des régionales. 

Toulouse, reportage

« On dit bien vrai qu’un honnête homme, c’est un homme mêlé », disait Montaigne. Mêlé aux autres, Gérard Onesta l’est pour le moins, à la tête d’une liste d’union pour les régionales où se côtoient écologistes et communistes, intellectuels et régionalistes« Il est parfaitement légitime, ce n’est pas un leader bonapartiste, il a un vrai souci de campagne collective », assure Serge Regourd, professeur de droit, qu’il a convaincu d’entrer en politique et de rejoindre sa liste.

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Suspension des campagnes du Partit Occitan

Après les attentats survenus hier à Paris, le Partit Occitan suspend ses campagnes pour les élections régionales.

Voir les communiqués de presse :

Côté Toulouse : « La charte n’est pas ratifiée, mais battons-nous pour une loi ! »

Suite au rejet par le Sénat, mardi 27 octobre 2015, de ratifier la charte des langues européennes et minoritaires, les Occitanistes de Toulouse ne baissent pas la garde.

 

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Guilhem Latrubesse est secrétaire fédéral du Partit occitan et conseiller régional (apparenté EELV) de Midi-Pyrénées. © DR

Forcément déçu après le refus des sénateurs de ratifier la charte des langues européennes et minoritaires, mardi 27 octobre 2015, le membre du Partit Occitan et conseiller régional de Midi-Pyrénées, Guilhem Latrubesse, n’est pas désespéré. Ce fer de lance de la reconnaissance et de la promotion de l’Occitan entend poursuivre le combat. Interview.

> LIRE AUSSI, l’article du Monde :Le Sénat rejette le projet de loi sur les langues régionales

Côté Toulouse : Comment vivez-vous la décision du Sénat de ne pas ratifier une charte européenne reconnaissant les différentes langues régionales ?

Guilhem Latrubesse : Comme les Bretons, les Basques, les Catalans, les Alsaciens, les Corses et bien d’autres, les Occitanistes sont forcément déçus. Nous le sommes d’autant plus que les arguments des sénateurs de droite et quelques radicaux de gauche qui se sont prononcés contre cette charte sont inopportuns et presque fallacieux. Sont revenus sur le tapis la peur du communautarisme et l’idée même qu’une telle charte serait contraire à la constitution de la République puisque, je le rappelle, l’adoption de cette charte aurait entraîné une modification de la constitution par le congrès.

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La Setmana : « Aquitània : Lo Partit occitan s’associa a la Vague Citoyenne »

Aquel collectiu, compausat de sòcis de tots orizonts (esfèra politica coma societat civila) se lança dins la campanha de las eleccions regionalas. Lors mots-claus son « solidaritat« , « democracia » e « ecologia« . Lo Partit occitan se vòl associar a aquela iniciativa.

Après de negociacions mancadas amb lo cap de lista EELV Françoise Coutant e una abséncia de consultacion de las parts del PS e del Front d’Esquèrra, lo Partit occitan a causit una autra via per èsser present a las eleccions regionalas venentas. A doncas decidit de participar a « La Vague Citoyenne » (l’onda ciutadana) sus decision de son Conselh federal. Aquela iniciativa es portada per de personas encartadas o pas e qu’an causit de portar una alternativa a las listas partisanas classicas. Dins un comunicat anonciant sa participacion a la Vague, lo PÒC constata que los partits que « pretendon portar las idèas nòstras » an obrat per « despartar tota participacion occitanista a aquestas eleccions regionalas« .

 

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