Archives par mot-clé : Macron

Un constat inquietant per la democracia

Un govèrn se fa d’en naut, sens tenir compte de las resultas de las legislativas anticipadas.

Lo Partit occitan constata que lo govèrn recentament constituït es fòrça  marcat a dreta. Las orientacions seràn donadas pel primièr ministre dins sa declaracion de politica generala ; mas la preséncia de ministres, radicals sus d’unes tèmas, nos fa pensar que las orientacions riscan d’èstre fòrça contràrias a nòstra vision : social, economia, ecologia, descentralizacion, cultura, escòla, sens parlar del règlament urgent de las crisis que coneisson mai d’un territòri ultra-marin.

Constatam que las institucions mòstran clarament que lo centralisme es un blocatge per la democracia.

Lo sistèma centralizat permet a l’extrèma-dreta de jogar un ròtle de pression sus una classa politica qu’a pas briga la cultura del compromís. L’extrèma-dreta a fait dintrar sos elements de lengatge dins una gran partida dels mèdias e de la classa politica.

De partits an « vendut » a l’opinion l’idèa d’un front republican, per empachar l’arribada de l’extrèma dreta al poder, mas an pas donat de seguida. 

Lo debat politic es polluit per l’eleccion presidenciala. L’obsession de 2027 tòca la màger part dels partits. Es mortala per la democracia. I aurà pas ni d’òme providencial ni de femna providenciala. 

Vesèm que lo centralisme es paralizant  quand de decisions ministerialas e govèrnamentalas son pas presas. Lo centralisme daissa TOT lo poder entre las mans d’un sol nivèl de decision.

L’abséncia de poders donats a las collectivitats fa que tot bascula d’un còp d’un costat o de l’autre. I a pas ni contrapoders ni contrafuòcs. Ne sèm al moment que nosautres, autonomistas, predisèm dempuèi de temps a saber lo punt quand l’ipercentralizacion ven un perilh per la democracia.

La situacion actuala es un terrenh qu’ajuda l’extrèma-dreta a banalizar sas idèas e sa preséncia dins las institucions.

Constatam que lo president de la Republica a jogat un ròtla perniciós a l’òra de prendre la decision de la dissolucion e pendent tot lo periòde que ven de s’escórrer.

Lo sistèma es incapable de revertar la diversitat e de crear una cultura del compromís qu’es indispensabla en democracia. La sola via de sortida es per nosautres la mesa en plaça d’ua Republica federala.

En Nouvelle-Calédonie cette réforme est-elle vraiment nécessaire ?

Le Partit occitan s’alarme de la situation grave en Nouvelle-Calédonie.

Au soir du 15 mai, le « Caillou » pansait ses plaies avec quatre morts, des équipements publics détruits, des files d’attentes devant les magasins. Pendant ce temps, le gouvernement continue de faire avancer son projet de réforme institutionnelle d’élargissement du corps électoral qui a été adopté par l’Assemblée nationale à la suite du Sénat.  Mais l’archipel s’embrase. 

Le président de la République a décidé de décréter l’état d’urgence. Il a appelé les parties en présence à s’entendre. Si aucun accord n’intervient, le Parlement réuni en Congrès votera le texte en l’état avant la fin juin. Le premier ministre  Gabriel Attal devra, quant à lui, réunir indépendantistes et loyalistes à Paris pour créer les conditions d’un dialogue. En somme, le chef de l’État applique la même méthode qu’avec les élus corses lors des discussions sur l’autonomie de l’île deux mois plus tôt : « faites ce que je dis ou je ferai ce que je veux »… ou l’inverse ! 

Alors que nous sommes dans les conditions d’une quasi-guerre civile, le Partit Occitan s’interroge sur la politique de Paris surtout quand le ministre de l’intérieur qualifie pour sa part d’« obligation morale » la réforme en cours. 

Sur place, les élus indépendantistes tentent d’apaiser les tensions. Le président indépendantiste du gouvernement du territoire, Louis Mapou dit avoir «pris acte» de la réforme votée à Paris mais a déploré une démarche qui n’aide pas à mener les affaires en Nouvelle Calédonie. Il a lancé un appel au calme. Le président du sénat coutumier, Victor Gogny déplore que l’on soit sorti du cadre qui doit être celui de toute mobilisation et appelle à y revenir afin que l’on retrouve le calme. 

Le Partit occitan s’interroge sur la volonté de l’État de passer en force. Cela ne peut qu’apporter de l’eau au moulin de quelques éléments provocateurs, heureusement très marginaux, qui en appellent à Moscou et à Bakou pour les soutenir. En Ukraine et dans le Haut-Karabagh tout comme en Afrique Moscou se moque du droit des peuples. Russie et Azerbaïdjan cherchent à profiter de toutes les occasions pour apparaître comme un recours. Ne leur donnons pas d’occasions supplémentaires.

Comme nous le disions déjà dans notre communiqué du 16 avril dernier : « La décision de permettre aux nouveaux arrivants, après 10 ans de résidence, de participer aux élections provinciales a pour but de gonfler artificiellement le corps électoral et de mettre en minorité la population autochtone. Cette opération va à l’encontre de l’accord de Nouméa qui permettait d’engager un processus de décolonisation ( …) Solidaire du peuple kanak, le Partit Occitan dénonce et condamne ce jeu d’apparence constitutionnelle qui a pour but de contrecarrer définitivement toute velléité d’indépendance et de maintenir une présence française stratégique et économique dans cette partie du Pacifique ».

Partit Occitan le 15 /05/2024

Villers-Cotterêts : manipulation et mépris 

La « Cité internationale de la langue française » a été inaugurée. On utilise une fois de plus l’histoire afin de justifier une politique d’uniformisation des langues et des cultures. Les langues dites régionales méritent mieux que cela et le français mérite mieux que cette manipulation.

Que l’on décide de faire une Cité internationale de la langue française n’a en soi rien de choquant. Une langue est un monument vivant. Il dit l’histoire et peut aider à inventer l’avenir. Il est aussi un moyen d’expression et de développement culturel.  Mais cela vaut pour toutes les langues. 

Ce chantier qui aura coûté plus de 200 millions d’euros parce que, disait une ministre de la culture, il fallait mettre fin à ce « scandale patrimonial » tellement le monument était délabré. La République ose utiliser une ordonnance royale de 1539 afin de refuser aux langues dites régionales toute reconnaissance ! Quelle contradiction !1

Il est plus qu’urgent de faire en sorte que l’ensemble des langues de France, dont la nôtre, l’Occitan, soit aussi l’objet d’une attention d’un tel niveau budgétaire ! Nos langues ont été victimes d’une discrimination depuis des siècles et sont aujourd’hui en danger de mort ! A moins d’avoir une vision très étroite du patrimoine, celui-ci ne peut se limiter aux pierres. D’ailleurs la seule mention de nos langues dans la Constitution est celle-ci : « les langues régionales font partie du patrimoine de la France ». Et alors que fait on ? 

Le président de la République, comme ses prédécesseurs ne fait rien, rien qui soit conforme en tous cas à cet article 75-1 et aux normes de l’Union européenne. 

Dans le château de Villers-Cotterêts François 1er signa une longue ordonnance (plus de 200 articles sur des questions administratives et de justice) dont deux articles stipulent que les actes administratifs du royaume devront se faire en « langage maternel françois ». Il est dommageable que ce texte serve aujourd’hui à faire croire qu’il s’agirait d’un acte fondateur qui justifierait que dans la République il ne faudrait laisser prospérer qu’une seule et unique langue. Affirmer des contre-vérités ne sert en rien la République2.

On cherche à écrire un nouveau chapitre d’un « roman national » et cela au détriment de la diversité linguistique. Les intentions de François 1er étaient semble-il de faire en sorte que le latin laisse sa place au français. Certains, dont E.Macron (mais d’autres avant lui) en font une arme contre nos langues. C’est une manipulation de l’histoire et un mépris pour ce principe évident qu’est l’égalité des langues et des cultures. Et s’il fallait une preuve de ce mépris, il suffit de regarder que parmi les 100 mots affichés dans le château rénové comme étant les 100 mots représentatifs de la langue française, trône au beau milieu celui de « patois ».

C’est le mot qui a servi pour désigner avec mépris tout ce qui n’était pas le français et a été le support d’une politique linguistique répressive. Dans certaines écoles n’avait-on pas installé des panneaux : « il est interdit de cracher par terre et de parler patois » ? 

  1. « il n’y a qu’une seule langue officielle dans la République, et même avant la République, c’est le français » E. Macron Bastia, février 2018  ↩︎
  2. «Au fond, nous sommes le seul pays de la Francophonie qui ne vit qu’en français (…) Il n’y a que les Français qui n’ont que le Français ». extraits du discours prononcé le 20 mars 2018 à l’Institut de France. Dans ce même discours le président de la République parlait :  « au nom d’une francophonie qui n’écrase pas ». ↩︎
Le Conseil Constitutionnel, rue de Montpensier à Paris (mbzt-CC)

Communiqué : pour l’autonomie, il faut être plus audacieux !

Il serait très bénéfique pour  la démocratie qu’une réforme constitutionnelle profite à toutes les régions et à toutes les langues dites « régionales » .

L’entrée du Conseil constitutionnel, 2 rue Montpensier à Paris (mbzt-CC Wikimedia commons)

Le président de la République veut marquer l’histoire. Il a parlé  d’une « autonomie à la corse » dans une Corse qui serait autonome « dans la République » Fallait-il préciser « dans la République » ? L’autonomie n’est pas l’indépendance, chacun le sait ou devrait le savoir.

Seuls les mois qui viennent nous diront si ce discours aura été « historique ». L’entrée de la Corse dans la Constitution serait une bonne chose pour les corses, mais une entrée du concept d’autonomie pour toutes les régions serait une bonne chose pour la modernisation de la République.

Il est d’ailleurs assez singulier d’entendre certains responsables politiques parler d’un projet pour « plus d’autonomie » des régions, alors que les régions n’ont à ce jour aucune autonomie. Ce mot signifie que les régions devraient pouvoir disposer des moyens budgétaires et politiques afin de traiter des questions liées aux compétences qui leur seraient clairement attribuées dans le cadre d’une négociation avec l’État.

Langue : des promesses… mais pas une politique

Les promesses faites en faveur de la langue corse viennent après une longue période noire pour nos langues, période pas encore terminée. Le démontage de la loi Molac en 2021 avec la complicité de membres du gouvernement et l’intervention du Conseil Constitutionnel en est une triste illustration.

Le Conseil Constitutionnel sort, chaque fois qu’il le peut, la matraque de l’article 2 afin d’assommer toute volonté d’avancer dans le domaine des langues dites « régionales ».
.

Ainsi le président de la République s’est bien gardé d’évoquer la reconnaissance officielle de la langue corse, pas plus que celle des autres langues de France. Il est opposé à ce que l’on appelle la co-officiliaté ; il l’a dit il y a quelques mois. Pourtant la France ne pourrait que sortir grandie si elle assumait son histoire, celles de peuples contraints d’abandonner leur identité, leur culture et leur langue.

Nous attendons avec intérêt la suite de ce discours et les décisions concrètes qui seront prises. Si une réforme constitutionnelle a lieu, nous pensons que l’occasion de généraliser le principe de l’autonomie doit être saisie, notamment pour les régions occitanes ( c’est à dire des Alpes aux Pyrénées, de Nice à Bordeaux) dans la perspective d’autonomies à l’occitane.

L’écologie selon Macron : « la bagnole » et l’électricité nucléaire

Le président de la République annonce des mesures largement insuffisantes pour lutter contre le changement climatique. Les piliers sont la voiture électrique, le nucléaire et des projets décidés à Paris pour les territoires

La présentation de la planification écologique par le président de la République a été un bel exercice de recyclage d’annonces et de promesses déjà faites.  L’enrobage lexical était aussi bien étudié. L’expression « écologie à la française » n’est pas innocente. Marteler le mot « souveraineté » sur un sujet tel que la lutte contre le changement climatique n’est pas neutre. Les vents et les nuages passent les frontières sans autorisation, nous le savons bien. Il ne s’agissait là que de flatter un électorat matraqué par un parti prônant la fermeture des frontières comme étant la solution à tous les maux.  

Deux piliers apparaissent aussi dans ce plan : la voiture et le nucléaire.  Ajoutons-y, face aux incertitudes, une croyance sans borne dans « l’innovation technologique  » qui réglera tout. 

Annoncer la sortie du charbon qui ne représente quasiment plus rien dans les émissions de gaz carbonique en France est presque risible. Évoquer la souveraineté en expliquant que l’on va faire l’inventaire des ressources minières (lithium, cobalt…) du territoire français, relève de la communication. 

Remettre sur la table les fameux RER métropolitains (un modèle parisien que l’on veut appliquer à toutes les villes ?) alors que l’annonce a déjà été faite il y a des mois, montre que ce plan est une compilation de choses déjà dites et redites. Ne pas remettre en cause les grands aménagements routiers et les dépenses pharaoniques des LGV est une contradiction majeure.

Parler de la voiture électrique comme d’une solution miracle est un mirage auquel on veut nous faire croire. Ce n’est ni possible ni souhaitable mais E.Macron confessait dans son interview télévisée : « on est attaché à la bagnole, on aime la bagnole et moi je l’adore ». C’est son droit certes, mais laisser croire que tout sera comme avant en passant du pétrole à l’électricité, n’est pas raisonnable. Le monde rural, par exemple, a besoin d’autres solutions que la voiture. Il faut innover en ce domaine, proposer de nouvelles solutions.

Quant au pilier nucléaire il est déjà fort coûteux en l’état et le financement de nouveaux réacteurs n’est pas une bonne nouvelle écologique, pas plus qu’économique.  

Une fois de plus le pouvoir central décide des objectifs qu’il « expliquera aux territoires ». Il parle de « budgets verts » de « vraies libertés d’action » pour les collectivités territoriales mais ajoute : « des objectifs clairs et des responsabilités partagées ». En réalité les collectivités appliqueront les choix de l’État.

Ce sera peut-être une « écologie nationale » et une « écologie territorialisée » comme le dit le président de la République mais sur un modèle centralisé. L’État central fera appliquer ses décisions et les fera payer par des collectivités déjà en manque d’autonomie politique et budgétaire. Pourquoi parler de liberté donnée aux collectivités quand on sait que l’État réduit toujours plus leur autonomie financière ?

Pourquoi menacer préventivement les mauvais élèves1 ?  Dire que le rôle des communes, départements et régions sera capital et en même temps leur dire qu’on les accompagnera « en ingénierie pour que les bonnes réponses soient apportées sur le terrain » c’est supposer que face à la crise écologique, les collectivités ne connaissent pas le terrain. C’est affirmer que le pouvoir central est le seul à pouvoir agir. Donc il tiendra la main des collectivités afin qu’elles appliquent son plan. Ce modèle de décision centralisée prouve qu’il reste beaucoup à faire pour allier lutte contre le changement climatique et démocratie.

  1. Selon E. Macron une écologie territorialisée c’est : « des objectifs nationaux partagés au niveau des territoires et déclinés avec au fond, des objectifs qui son intangibles et une liberté donnée sur les moyens et le chemin à atteindre ; des indicateurs et des responsabilités clairement établis afin que l’on puisse distinguer ceux qui sont engagés et ont des résultats de ceux qui décident de ne pas jouer le jeu ».  (Extrait de l’intervention à l’Elysée le 25 septembre) ↩︎

Comunicat : L’ecologia segon Macron : « banhòla » e electricitat nucleara 

Lo president de la Republica anóncia de mesuras fòrça insufisentas per lutar contra lo cambiament climatic. Los pilars ne son la veitura electrica, lo nuclear e projèctes decidits a París  

L’anóncia de la planificacion ecologica pel president de la Republica foguèt un polit exercici de reciclatge d’anóncias e de promessas ja faitas. La causida lexicala foguèt tanben de tria. L’expression « ecologia a la francesa » es pas inocenta. Martelejar lo mot de « sobeiranetat » sus un tèma coma la luta contra lo cambiament climatic es pas neutre tanpauc. Los vents e las nívols, o sabèm, passan las frontièras sens autorizacion. La question èra puslèu de flatar un electorat matracat per las paraulas d’un partit que pensa que de s’embarrar es la solucion per tots los mals.

Dos pilars sostenon aquel plan : la veitura e lo nuclear. Podèm ajustar tanben que, fàcia a las incertutuds, i a una credença sens limits en « l’innovacion tecnologica » qu’auriá lo poder de o reglar tot. 

Anonciar la fin del carbon, que representa quasi pas res mai dins las emissions de CO2 en França, pòt far rire. Parlar de « sobeiranetat » e explicar que se farà l’inventari de las ressorças minièras (litium, cobalt…) del territòri francés, es de comunicacion. Tornar metre sus la taula l’idèa de RERs metropolitans ( un modèl parisenc que vòlen aplicar a totas las vilas ? ) mentre que l’anóncia data ja de qualques meses, mòstra qu’aquel plan es una compilacion de causas ja ditas. Non pas remetre en causas los amainatjaments rotièrs grands e las despensas faraonicas per las LGVs es una contradiction de las màgers. 

Parlar de la veitura electrica coma se foguèsse una solucion miraculosa es un miratge per nos embalausir. Es pas possible e o cal pas desirar tanpauc. Mas E.Macron o confessava dins son entrevista televisada : « sèm estacats a la banhòla, nos agrada la banhòla, e ieu l’adòri ». A lo dret de o pensar mas de daissar creire que tot serà coma abans sonque en cambiant lo petròli per l’electricitat es pas rasonable. Lo monde rural per exemple a besonh de solucions autras que la veitura. Cal far de causas nòvas dins aquel domeni, prepausar d’autras solucions. 

Lo pilar nuclear còsta ja fòrça car tal coma es. Lo finançament de reactors mai es pas una bona novèla, ni ecologica, ni economica. 

Un còp de mai lo poder central decidís dels objectius « qu’explicarà als territòris ». Parla de « budgets verds » de « libertats d’accion vertadièras » per las collectivitats territorialas mas seguís en parlant dels « objectius clar e partejats ». En vertat, las collectivitats faràn çò qu’a decidit l’Estat.

Serà benlèu una « ecologia nacionala » e una « ecologia territorializada » coma o ditz lo president de la Republica, mas sus un modèl centralizat. L’Estat central farà aplicar sas decisions e las farà pagar per de collectivitats que mancan ja d’autonomia politica e budgetària. Perqué parlar de libertat donada a las collectivitats quand, es causa coneguda, l’Estat quita pas de redusir lor autonomia financièra ?  

Perqué menaçar preventivament los marrits escolans1 ? Dire que lo ròtle de las comunas, departaments e regions serà capital e dins lo meteis temps explicar que las collectivitats seràn acompanhadas :« en engenheriá per que las bonas responsas sián portadas sul terrenh ». Es supausar que fàcia a la crisi ecologica las collectivitats coneisson pas lo territòri. Es afirmar que lo poder central es lo sol que pòsca far quicòm. Donc guidarà la man de las collectivitats per que siá aplicat son projècte. Aquel modèl de decision centralizada pròva que demòra fòrça a far per maridar luta contra lo cambiament climatic e democracia.

  1. Segon E. Macron una ecologia territorializada  es : « d’objectius nacionals partejats al nivèl dels territòris e declinats amb, al fons, d’objectius intangibles e una libertat donada suls mejans e lo camin a aténher ; d’indicators e de responsabilitats clarament establits per poder diferenciar los que son engatjats e an de resultats e los que decidisson de pas jogar lo jòc »  (Extrèit de l’intervencion a l’Elysée lo 25 de setembre) ↩︎