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Communiqué – Gaza :Les partisans de la politique du pire sont les pires ennemis de la paix 

Il est évident que nos pensées et que notre empathie vont en premier lieu aux victimes israéliennes des attaques inacceptables du Hamas qui a semé la terreur. Refuser de condamner le Hamas n’est pas rendre service à la cause palestinienne ni à la paix. Rien ne peut justifier la cruauté d’une telle attaque. 

Nos pensées vont aussi aux victimes civiles palestiniennes qui sont déjà et seront elles aussi très nombreuses.

Cette évidente empathie ne signifie pas que nous soutenions la politique menée par le gouvernement raciste de B.Netanyahu de ces dernières années. Cette politique, contraire aux accords d’Oslo (dépossession de biens à Jérusalem Est, de territoires en Cisjordanie, implantation de colons israéliens ) a servi d’argument aux plus radicaux parmi les militants du Hamas. Ces derniers ont par ailleurs trouvé du soutien militaire chez des voisins dont on sait qu’ils espèrent tirer des bénéfices de cette guerre. Au premier rang de ces bénéfices, il y a l’idée que l’on pourrait oublier leur dictature

Nous comprenons aussi que tant qu’il y aura un otage aux mains du Hamas, l’opération militaire se poursuivra. Cela justifie-t-il  une opération qui se transformerait en un siège inhumain au cours duquel mourraient des centaines voire des milliers d’hommes de femmes et d’enfants ?

Il existait, et il existe encore en Palestine et en Israël, des partisans de cette indispensable paix. Les radicaux, les fanatiques se sont empressés depuis des années de les faire taire. Ceux-là, aujourd’hui, se réjouissent  sans aucun doute de la situation. Les partisans fanatisés de la politique du pire sont les premiers ennemis de la paix.

La communauté internationale a, elle aussi, toute sa responsabilité, pour n’avoir pas pu empêcher cette escalade mais aussi parce que, historiquement, elle a participé à la mise en place de cette situation dès la fin de la deuxième guerre mondiale. 

La solution, même si nous en connaissons les immenses difficultés, reste celle soutenue par les Nations Unies, de deux États disctincts.

Partit Occitan, le 11/10/23 

L'intervention de Pèire Còsta sur la ruralité face à la métropolisation.

Universitats dei Ruralitats Ecologistas. (Diá, Droma, dau divendres 6 au dimenge 8 d’octòbre)

L’initiative de ces premières Universités des Ruralités Écologistes revient certes à EELV et plus particulièrement à Marie Pochon députée de la 3ème circonscription de la Drôme, mais Régions et Peuples Solidaires (R&PS) et le Partit Occitan (PÒc) qui « jouait à domicile ».

La Drome étant une terre occitane par excellence, les représentants du Partit occitan et de Régions & Peuples Solidaires (R&PS) y ont pris une part des plus actives et des plus notables.

Présence remarquée et remarquable de nos 2 députée et député européens, Lydie Massard (R&PS – Union Démocratique Bretonne (UDB)) et François Alfonsi (Président de R&PS – Femu a Corsica), lors des plénières (« L’écologie des champs est de retour » le vendredi soir et « Porter des ruralités engagées au pouvoir ! » lors de la soirée du lendemain).

3 ateliers de qualité furent organisés et animés par R&PS et le POc :

  • « Chemin de fer et développement durable des territoires ruraux  » pour Domenge Salgon le vendredi en début de soirée.
  • La matinée du samedi débuta par l’atelier proposé et animé par Pèire Costa, « La ruralité à l’épreuve de la métropolisation » avec, parmi les intervenants, Claude Barbier du Mouvement Région Savoie (MRS), par ailleurs Secrétaire de R&PS.
  • Elle se poursuivit par celui organisé et pris en charge par David Grosclaude « Diversité culturelle et linguistique : quel lien avec la diversité biologique ?« .

Des intervenantes et intervenants de valeur et la présence d’une assistance intéressée et participative en ont fait des réussites.
La venue d’un demi-millier de personnes à Die attesta de la réussite de cette première. Parmi elles des militantes et militants, sympathisantes et sympathisants du POc.


Avèm ben trabalhat, avèm capitat e anam contunhar !

Lo Partit Occitan al congrès de l’Aliança Liura Europèa

Aqueste divendres, lo Partit occitan serà present al congrès de l’Aliança Liura Europèa (ALE) que se ten a Estrasborg. I serà representat per Dàvid Grosclaude, secretari federal del Partit Occitan e tanben vice-president de l’ALE.

Aquela federacion d’escala continentala recampa 41 formacions politicas representativas de pòbles demorant dins 19 païses-sòcis de l’Union. Es presidida a l’ora d’ara per la basca Lorena López de Lacalle.

Aquel congrès es un moment important a la velha de las eleccions europèas de l’an que ven, que s’i deurà aprovar lo programa electoral e designar los dos candidats a la Comission europèa (los « Spitzenkandidaten »). 

Le Conseil Constitutionnel, rue de Montpensier à Paris (mbzt-CC)

Communiqué : pour l’autonomie, il faut être plus audacieux !

Il serait très bénéfique pour  la démocratie qu’une réforme constitutionnelle profite à toutes les régions et à toutes les langues dites « régionales » .

L’entrée du Conseil constitutionnel, 2 rue Montpensier à Paris (mbzt-CC Wikimedia commons)

Le président de la République veut marquer l’histoire. Il a parlé  d’une « autonomie à la corse » dans une Corse qui serait autonome « dans la République » Fallait-il préciser « dans la République » ? L’autonomie n’est pas l’indépendance, chacun le sait ou devrait le savoir.

Seuls les mois qui viennent nous diront si ce discours aura été « historique ». L’entrée de la Corse dans la Constitution serait une bonne chose pour les corses, mais une entrée du concept d’autonomie pour toutes les régions serait une bonne chose pour la modernisation de la République.

Il est d’ailleurs assez singulier d’entendre certains responsables politiques parler d’un projet pour « plus d’autonomie » des régions, alors que les régions n’ont à ce jour aucune autonomie. Ce mot signifie que les régions devraient pouvoir disposer des moyens budgétaires et politiques afin de traiter des questions liées aux compétences qui leur seraient clairement attribuées dans le cadre d’une négociation avec l’État.

Langue : des promesses… mais pas une politique

Les promesses faites en faveur de la langue corse viennent après une longue période noire pour nos langues, période pas encore terminée. Le démontage de la loi Molac en 2021 avec la complicité de membres du gouvernement et l’intervention du Conseil Constitutionnel en est une triste illustration.

Le Conseil Constitutionnel sort, chaque fois qu’il le peut, la matraque de l’article 2 afin d’assommer toute volonté d’avancer dans le domaine des langues dites « régionales ».
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Ainsi le président de la République s’est bien gardé d’évoquer la reconnaissance officielle de la langue corse, pas plus que celle des autres langues de France. Il est opposé à ce que l’on appelle la co-officiliaté ; il l’a dit il y a quelques mois. Pourtant la France ne pourrait que sortir grandie si elle assumait son histoire, celles de peuples contraints d’abandonner leur identité, leur culture et leur langue.

Nous attendons avec intérêt la suite de ce discours et les décisions concrètes qui seront prises. Si une réforme constitutionnelle a lieu, nous pensons que l’occasion de généraliser le principe de l’autonomie doit être saisie, notamment pour les régions occitanes ( c’est à dire des Alpes aux Pyrénées, de Nice à Bordeaux) dans la perspective d’autonomies à l’occitane.

Comunicat : Regions e Pòbles Solidaris e lo Partit Occitan a las primièras Universitats de las Ruralitats Ecologistas (Dia, 6 al 8 d’octobre 2023)

Del 6 al 8 d’octobre se tendràn las primièras Universitats de las Ruralitats Ecologistas a Dia. Aquel eveniment annadièr permtrà als ecologistas de trabalhar las questions importantas pels nòstres territòris rurals.

Per aquela primièra edicion, EELVEELV Rhône-AlpesGénération.s, la FEVE e Regions e Pòbles Solidaris, vos donan rendètz-vos al còr de Droma per 3 jorns de jormacions de talhièrs, de debats, de plenièras, de moments de convivéncia e de rencontres a l’entrons de las ruralitats !

L’eveniment se debanant en Occitania, la federacion Regions e Pòbles Solidaris (R&PS) contribuïrà als escambis amb de representants del Partit Occitan (partit-sòci) animant mantun talhièrs.

Dàvid Grosclaude, secretari fédéral del Partit Occitan (PÒc) e co-pòrta-paraula del Partit Occitan de R&PS :  « Diversitat culturala e lingüistica, quin ligam amb la diversitat biologica ?« 

Pèire Còsta, director de R&PS : « La ruralitat a l’espròva de las metropòlis ».

Domenge Salgon, sòci de de la direccion del PÒc e del Conselh Federal de R&PS : « Camin ferrat e desvolopament durable dels territòris rurals ».

Amai, los eurodeputats R&PS François Alfonsi e Lydie Massard (grop Vers / ALE) respectivement president e pòrta-paraula de R&PS participaràn a las plenièras.


Totas las informacions relativas a l’eveniment son consultablas sul siti : https://ruralitesecologistes.fr/


Contacte: 

Pèire Còsta (‭‬06 25 45 27 05) 

contact@federation-rps.org

Siti Internet: www.federation-rps.org / https://partitoccitan.org

Communiqué : R&PS et le Partit Occitan aux premières Universités des ruralités écologistes (Die, 6-8 octobre 2023)

Du 6 au 8 octobre se tiendront les Universités des Ruralités Écologistes à Die. Cet événement annuel permettra aux écologistes de travailler les questions importantes pour nos territoires ruraux. 

Pour cette première édition, EELVEELV Rhône-AlpesGénération.s, la FEVE et Régions et Peuples Solidaires, vous donnent rendez-vous en plein cœur de la Drôme pour 3 jours de formations, d’ateliers, de visites de terrain, de débats, de plénières, de moments de convivialité et de rencontres autour des ruralités ! 

L’évènement se déroulant en Occitanie, la fédération Régions et Peuples Solidaires (R&PS) contribuera aux échanges avec des représentants du Partit Occitan (parti membre) animant divers ateliers.

David Grosclaude, secrétaire fédéral du Partit Occitan (POc) et co-porte-parole de R&PS :  « Diversité culturelle et linguistique, quel lien avec la diversité biologique ?« 


Pèire Costa, directeur de R&PS : « La ruralité à l’épreuve des métropoles ».


Domenge Salgon, membre de la direction du POc et du Conseil Fédéral de R&PS : « Chemin de fer et développement durable des territoires ruraux ».


Par ailleurs, les eurodéputés R&PS François Alfonsi et Lydie Massard (groupe Verts / ALE) respectivement président et co-porte-parole de R&PS participeront aux plénières.


Toutes les informations relatives à l’évènement sont consultables sur le site : https://ruralitesecologistes.fr/


Contact: 

Pèire Costa (‭‬06 25 45 27 05) 

contact@federation-rps.org

Site Internet: www.federation-rps.org / https://partitoccitan.org

L’écologie selon Macron : « la bagnole » et l’électricité nucléaire

Le président de la République annonce des mesures largement insuffisantes pour lutter contre le changement climatique. Les piliers sont la voiture électrique, le nucléaire et des projets décidés à Paris pour les territoires

La présentation de la planification écologique par le président de la République a été un bel exercice de recyclage d’annonces et de promesses déjà faites.  L’enrobage lexical était aussi bien étudié. L’expression « écologie à la française » n’est pas innocente. Marteler le mot « souveraineté » sur un sujet tel que la lutte contre le changement climatique n’est pas neutre. Les vents et les nuages passent les frontières sans autorisation, nous le savons bien. Il ne s’agissait là que de flatter un électorat matraqué par un parti prônant la fermeture des frontières comme étant la solution à tous les maux.  

Deux piliers apparaissent aussi dans ce plan : la voiture et le nucléaire.  Ajoutons-y, face aux incertitudes, une croyance sans borne dans « l’innovation technologique  » qui réglera tout. 

Annoncer la sortie du charbon qui ne représente quasiment plus rien dans les émissions de gaz carbonique en France est presque risible. Évoquer la souveraineté en expliquant que l’on va faire l’inventaire des ressources minières (lithium, cobalt…) du territoire français, relève de la communication. 

Remettre sur la table les fameux RER métropolitains (un modèle parisien que l’on veut appliquer à toutes les villes ?) alors que l’annonce a déjà été faite il y a des mois, montre que ce plan est une compilation de choses déjà dites et redites. Ne pas remettre en cause les grands aménagements routiers et les dépenses pharaoniques des LGV est une contradiction majeure.

Parler de la voiture électrique comme d’une solution miracle est un mirage auquel on veut nous faire croire. Ce n’est ni possible ni souhaitable mais E.Macron confessait dans son interview télévisée : « on est attaché à la bagnole, on aime la bagnole et moi je l’adore ». C’est son droit certes, mais laisser croire que tout sera comme avant en passant du pétrole à l’électricité, n’est pas raisonnable. Le monde rural, par exemple, a besoin d’autres solutions que la voiture. Il faut innover en ce domaine, proposer de nouvelles solutions.

Quant au pilier nucléaire il est déjà fort coûteux en l’état et le financement de nouveaux réacteurs n’est pas une bonne nouvelle écologique, pas plus qu’économique.  

Une fois de plus le pouvoir central décide des objectifs qu’il « expliquera aux territoires ». Il parle de « budgets verts » de « vraies libertés d’action » pour les collectivités territoriales mais ajoute : « des objectifs clairs et des responsabilités partagées ». En réalité les collectivités appliqueront les choix de l’État.

Ce sera peut-être une « écologie nationale » et une « écologie territorialisée » comme le dit le président de la République mais sur un modèle centralisé. L’État central fera appliquer ses décisions et les fera payer par des collectivités déjà en manque d’autonomie politique et budgétaire. Pourquoi parler de liberté donnée aux collectivités quand on sait que l’État réduit toujours plus leur autonomie financière ?

Pourquoi menacer préventivement les mauvais élèves1 ?  Dire que le rôle des communes, départements et régions sera capital et en même temps leur dire qu’on les accompagnera « en ingénierie pour que les bonnes réponses soient apportées sur le terrain » c’est supposer que face à la crise écologique, les collectivités ne connaissent pas le terrain. C’est affirmer que le pouvoir central est le seul à pouvoir agir. Donc il tiendra la main des collectivités afin qu’elles appliquent son plan. Ce modèle de décision centralisée prouve qu’il reste beaucoup à faire pour allier lutte contre le changement climatique et démocratie.

  1. Selon E. Macron une écologie territorialisée c’est : « des objectifs nationaux partagés au niveau des territoires et déclinés avec au fond, des objectifs qui son intangibles et une liberté donnée sur les moyens et le chemin à atteindre ; des indicateurs et des responsabilités clairement établis afin que l’on puisse distinguer ceux qui sont engagés et ont des résultats de ceux qui décident de ne pas jouer le jeu ».  (Extrait de l’intervention à l’Elysée le 25 septembre) ↩︎

Comunicat : L’ecologia segon Macron : « banhòla » e electricitat nucleara 

Lo president de la Republica anóncia de mesuras fòrça insufisentas per lutar contra lo cambiament climatic. Los pilars ne son la veitura electrica, lo nuclear e projèctes decidits a París  

L’anóncia de la planificacion ecologica pel president de la Republica foguèt un polit exercici de reciclatge d’anóncias e de promessas ja faitas. La causida lexicala foguèt tanben de tria. L’expression « ecologia a la francesa » es pas inocenta. Martelejar lo mot de « sobeiranetat » sus un tèma coma la luta contra lo cambiament climatic es pas neutre tanpauc. Los vents e las nívols, o sabèm, passan las frontièras sens autorizacion. La question èra puslèu de flatar un electorat matracat per las paraulas d’un partit que pensa que de s’embarrar es la solucion per tots los mals.

Dos pilars sostenon aquel plan : la veitura e lo nuclear. Podèm ajustar tanben que, fàcia a las incertutuds, i a una credença sens limits en « l’innovacion tecnologica » qu’auriá lo poder de o reglar tot. 

Anonciar la fin del carbon, que representa quasi pas res mai dins las emissions de CO2 en França, pòt far rire. Parlar de « sobeiranetat » e explicar que se farà l’inventari de las ressorças minièras (litium, cobalt…) del territòri francés, es de comunicacion. Tornar metre sus la taula l’idèa de RERs metropolitans ( un modèl parisenc que vòlen aplicar a totas las vilas ? ) mentre que l’anóncia data ja de qualques meses, mòstra qu’aquel plan es una compilacion de causas ja ditas. Non pas remetre en causas los amainatjaments rotièrs grands e las despensas faraonicas per las LGVs es una contradiction de las màgers. 

Parlar de la veitura electrica coma se foguèsse una solucion miraculosa es un miratge per nos embalausir. Es pas possible e o cal pas desirar tanpauc. Mas E.Macron o confessava dins son entrevista televisada : « sèm estacats a la banhòla, nos agrada la banhòla, e ieu l’adòri ». A lo dret de o pensar mas de daissar creire que tot serà coma abans sonque en cambiant lo petròli per l’electricitat es pas rasonable. Lo monde rural per exemple a besonh de solucions autras que la veitura. Cal far de causas nòvas dins aquel domeni, prepausar d’autras solucions. 

Lo pilar nuclear còsta ja fòrça car tal coma es. Lo finançament de reactors mai es pas una bona novèla, ni ecologica, ni economica. 

Un còp de mai lo poder central decidís dels objectius « qu’explicarà als territòris ». Parla de « budgets verds » de « libertats d’accion vertadièras » per las collectivitats territorialas mas seguís en parlant dels « objectius clar e partejats ». En vertat, las collectivitats faràn çò qu’a decidit l’Estat.

Serà benlèu una « ecologia nacionala » e una « ecologia territorializada » coma o ditz lo president de la Republica, mas sus un modèl centralizat. L’Estat central farà aplicar sas decisions e las farà pagar per de collectivitats que mancan ja d’autonomia politica e budgetària. Perqué parlar de libertat donada a las collectivitats quand, es causa coneguda, l’Estat quita pas de redusir lor autonomia financièra ?  

Perqué menaçar preventivament los marrits escolans1 ? Dire que lo ròtle de las comunas, departaments e regions serà capital e dins lo meteis temps explicar que las collectivitats seràn acompanhadas :« en engenheriá per que las bonas responsas sián portadas sul terrenh ». Es supausar que fàcia a la crisi ecologica las collectivitats coneisson pas lo territòri. Es afirmar que lo poder central es lo sol que pòsca far quicòm. Donc guidarà la man de las collectivitats per que siá aplicat son projècte. Aquel modèl de decision centralizada pròva que demòra fòrça a far per maridar luta contra lo cambiament climatic e democracia.

  1. Segon E. Macron una ecologia territorializada  es : « d’objectius nacionals partejats al nivèl dels territòris e declinats amb, al fons, d’objectius intangibles e una libertat donada suls mejans e lo camin a aténher ; d’indicators e de responsabilitats clarament establits per poder diferenciar los que son engatjats e an de resultats e los que decidisson de pas jogar lo jòc »  (Extrèit de l’intervencion a l’Elysée lo 25 de setembre) ↩︎

La lenga occitana a «l’Ostal de l’Istòria europèa» 

Un diccionari occitan es estat remés a  « l’Ostal de l’Istòria europèa » amb diccionaris d’autras lengas europèas qu’an pas un estatut de lenga oficiala de l’Union mas que fan , çaquelà, partida de la diversitat europèa. 

Claire Gago-Chidaine amb lo diccionari de Cantalausa e François Alfonsi amb un diccionari de lenga còrsa. 

Sabèm que la question de las lengas oficialas a l’Union europèa es sensibla. Fa qualques jorns l’Estat espanhòl, un pauc forçat, a demandat que catalan, galician e basc pòscan dintrar dins la lista de las lengas oficialas de l’Union europèa. 

Es pas encara ganhat. I a d’Estats que s’i opausan. Pasmens, l’Union europèa compta actualament 24 lengas oficialas reconegudas coma lengas de trabalh. 

L’unitat dins la diversitat definís plan Euròpa. Pr’aquò i a d’unas lengas que son pas oficialas mas son mai parladas que de lengas qu’an un estatut oficial.

Mas la realitat linguistica de l’Union europèa es diferenta. Es un territòri ont se parlan mai o mens 65 lengas diferentas. L’unitat dins la diversitat definís plan Euròpa. Pr’aquò i a d’unas lengas que son pas oficialas mas son mai parladas que de lengas qu’an un estatut oficial. Es lo cas del basc, del catalan, del galician mas tanben de l’occitan. 

Abans de poder aver un estatut oficial es ja plan per una lenga de poder èstre presenta  a « l’Ostal  de l’Istòria Europèa » de Brussèlas. L’occitan i èra pas encara. 

Los eurodeputats e las eurodeputadas de l’intergrop « Minoritats »  an portat de diccionaris que mancavan ; los de las lengas ditas « minoritàrias ». Anaràn completar la seccion sus la diversitat lingüistica del musèu ont i aviá duscas ara sonque los diccionaris de las lengas amb estatut oficial. 

François Alfonsi, eurodeputat de R&PS participèt a aquela remesa de diccionaris. Claire Gago assistenta occitanista (POC) de l’eurodeputat  depausèt lo « Diccionari general occitan » de Cantalausa. Es un present del Congrès Permanent de la Lenga Occitana, que fa un trabalh que cadun pòt utilizar cada jorn gràcias a sas aisinas numericas regularament mesas a jorn. 

Lo Partit Occitan s’opausa al projècte de reforma del sistèma de las retiradas

Lo Partit Occitan s’opausa al projècte de reforma del sistèma de las retiradas presentat lo 23 de genièr e sosten lo movement de mobilizacion, dont l’intersindicala, que demanda son retirament.

Es evident ara qu’aquel projècte, bandat de non-diches e de trapèlas e que relèva del bricolatge, es prigondament injust.

Sens caractèr d’urgéncia, es a una remesa a planièr complèta del sistèma de las retiradas que se cal atelar en comptant sus l’intelligéncia collectiva. L’esquèma productiviste qu’es a la basa del sistèma actual es despassat de cap al desreglament climatic e als imperatius de sobrietat que nos obligan.

« Sans planeta, pas de retirada ! »

Vaquí l’eslogan qu’esclaira lo camin a seguir.

Pénibilité, carrièras capoladas, tempses parcials, pichonas remuneracions, inegalitats òme/femnas, devon èsser compensats pels riquissims que son l’anomalia del sègle, per las carrièras confortablas e plan remuneradas de las e los que pòdon trabalhar sens limits d’edat, per la qualitat e lo redesplegament d’emplecs dont mancam crudèlament.

La propaganda governamentala, de còps sens far cas de las leis en matèria de mèdias, fach fi de la mobilizacion massisa dels ciutadans, entre un a dos milions de manifestants, lo 19 de genièr darrièr.

E coma explicar, dins lo meteis temps, lo projècte de doblament del budgèt de l’armada (vòte previst a la prima egalament), çò qu’afectariá fòrça mai las finanças publicas?

Lo subjècte de las retiradas deuriá èsser al còr d’un novèl pacte social e societal, un sistèma clar, transparent, comprensible, adaptat a caduna e cadun, ont la cooperacion remplaçariá la competicion, vaquí çò que nos esperam en plaça d’aquel bidouillage vergonhós.

Mancam pas aquela escasença de pensar e d’esclairar nòstres endemans. Prenèm lo temps perque avèm léser.

Lo Partit Occitan convida a participar massissament a las mobilizacions venentas, en particular a la manifestacion del 31 de genièr, pel retirament d’aquel tèxt.

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